
Strasbourg est une ville plutôt dotée en solutions de transports. Mais pourtant, ses accès et routes restent engorgées de voitures et l’utilisation des modes de déplacement alternatifs reste marginale. Voici un tour d’horizon de ce qui existe… et de ce qui pourrait s’améliorer.
Pourquoi les alternatives à l’utilisation de la voiture restent marginales à Strasbourg ? La métropole s’enorgueillit du titre de capitale du vélo, elle a été parmi les premières à réinstaller un tramway dans ses rues, elle est un berceau de l’autopartage mais encore 55% de ses habitants continuent d’utiliser leur voiture pour se rendre à leur travail. Pire, pour des déplacement inférieurs à 3 km, 74% des habitants de l’agglomération optent pour leur voiture…

Lors de l’apéro des possibles de janvier sur les transports, plusieurs propositions ont été avancées pour améliorer les modes alternatifs. (Photo Emmanuel Hoff)
Lors de l’Apéro des possibles de janvier, une démarche de réflexion citoyenne et d’engagement initiée par Rue89 Strasbourg et le Crew 2038, les participants ont posé cette question des alternatives à la voiture. Et parmi les propositions qui ont circulé, quatre ont été retenues.
Comment rendre l’autopartage plus incitatif ?
Ce qui a été fait. Lors de l’Apéro de janvier, un participant a proposé la création d’un abonnement global, qui permettrait d’accéder à tous les modes de transports à Strasbourg. « Mais ça existe déjà ! » s’étrangle le P-DG du service d’autopartage Citiz, Jean-Baptiste Schmider, présent dans l’assemblée. Inauguré en 2014, le PassMobilité permet d’utiliser le réseau de transports CTS, le vélhop, le réseau Citiz et « Yea! », mais aussi les TER et les bus du réseau CTBR qui circulent dans l’Eurométropole depuis décembre 2016. Moins cher qu’une recharge mensuelle CTS en plein tarif, il s’agit cependant d’un engagement sur un an qu’il n’est pas possible d’interrompre en cas d’inutilisation. Seuls 625 personnes ont choisi cette formule.
Quant à l’autopartage à Strasbourg, Citiz, OuiCar et Drivy cumulent à eux trois une flotte de 800 voitures, dont une centaine disponibles en réservation immédiate avec les services Yea! de Citiz, et celui de son concurrent Drivy. OuiCar pour sa part se concentre sur l’autopartage entre particuliers, tout en recourant aussi à des intermédiaires qui mettent plusieurs véhicules à disposition. Les prix vont de 20 à 70 euros la journée, en fonction du modèle ou du nombre de kilomètres parcourus. Pour le P-DG de OuiCar, Benoit Sineau, le nombre de voitures disponibles est aujourd’hui suffisant pour rendre le service attractif.
« On a une flotte assez grande pour le moment. Au niveau national, on pourrait facilement tripler notre chiffre d’affaires sans augmenter le nombre de voitures disponibles. La prochaine étape reste d’améliorer l’adéquation de l’offre et de la demande. Il y a des pics de demande le week-end et dans certaines périodes comme septembre, propices aux déménagements. »
Ce qu’il reste à faire. André Roth de l’ASTUS (Association des Usagers des Transports Urbains de Strasbourg) a été interloqué par la faible connaissance du public sur l’offre existante :
« Aujourd’hui à Strasbourg, on a une offre relativement complète. Celui qui cherche à optimiser ses déplacements, est normalement en mesure de trouver les informations. »
Une question de réflexe à adopter ? « Il y aura toujours des irréductibles qui préféreront le confort du véhicule individuel avec l’autoradio », lâche-t-il, fataliste. Une raison d’y croire tout de même : le nombre d’abonnements au PassMobilité a augmenté de 14% entre 2016 et 2017.
Même son de cloche chez les professionnels de l’autopartage, qui se heurtent encore à quelques réflexes conservateurs. L’autopartage trouve son public, mais il encore loin d’être généralisé, constate le manager France de Drivy, Quentin Lestavel :
« Tous les citadins n’acceptent pas encore de partager leur véhicule. Il y a encore parfois un lien affectif à la voiture. On peut changer ça en apportant des garanties suffisantes, aussi bien en termes d’assurance que de fiabilité des véhicules ou des utilisateurs. »
En revanche, le covoiturage pour les courtes distances peine à trouver son public. La plateforme IDvroom, lancée par la SNCF en 2014, n’indique que trois utilisateurs à Strasbourg partageant leur véhicule régulièrement…
Pourquoi personne n’utilise les parkings relais ?
Ce qui a été fait. Il y dix parkings publics et connectés au tramway autour du centre ville de Strasbourg, 4 200 places à un prix imbattable de 4,10 euros par jour (4,60 euros pour le très demandé parking de la Rotonde), avec un ticket aller-retour pour tous les occupants du véhicule. Les résidents peuvent y abriter leur véhicule pour moins de 40 euros par mois.
Ce qu’il reste à faire. Las, avec 731 000 véhicules accueillis en 2018, ces parkings-relais restent globalement boudés, à l’exception de celui de Rotonde qui borde l’A35 et affiche un taux de remplissage élevé. Plusieurs d’entre eux connaissent des pics de fréquentation ponctuels, en fonction de leur environnement économique ou événementiel (celui des Rives de l’Aar pour la Foire européenne, ou de la Meinau pour les matches du RCS). Mais les parkings du centre-ville, malgré leurs prix, restent très prisés, les automobilistes préfèrent quand même s’ajouter aux interminables files d’attente du samedi après-midi pour une place au parking Gutenberg, à deux pas de la Cathédrale. Puisque la carotte ne marche pas, André Roth de l’Astus se demande s’il ne faudrait pas tendre le bâton :
« On peut réfléchir à privatiser les parkings de Gutenberg, en les réservant aux résidents ou aux abonnés. Je ne suis pas sûr que les commerçants approuveraient, mais cela permettrait d’attribuer plus de place aux piétons et obligerait les visiteurs à utiliser les parkings relais. »
À noter que contrairement aux parkings-relais, quasiment désertés en fin d’après-midi, certains parkings du centre-ville (Wodli, Sainte-Aurélie, Gutenberg, Tanneurs) peuvent afficher des taux de remplissage supérieurs à 50% passé 22 heures. Il reste donc la piste d’un forfait nuit, à développer pour les parkings relais…

Même avec des tarifs dissuasifs, les parkings du centre-ville restent plus sollicités que les parkings relais en périphérie. (Photo Pierre Pauma)
Passer d’un réseau de transports en étoile à un maillage
Ce qui a été fait. Historiquement, le réseau de bus et de trams de la CTS est en étoile, avec au milieu le centre-ville de Strasbourg. Mais depuis la refonte du réseau de bus au nord de l’agglomération, les transports en commun strasbourgeois ont opéré une timide évolution vers un maillage, rendant plus accessible la périphérie de Strasbourg. André Roth rappelle :
« Pour aller de Vendenheim à Mundolsheim, il me fallait 15 minutes à vélo alors qu’avec le bus, il fallait encore faire un détour par le sud, il y en avait pour 40 minutes. Depuis septembre 2018, la ligne L6 permet de faire le trajet bien plus facilement. »
De même, les lignes E et G (en tram et en Bus à haut niveau de Service) évitent la place de l’Homme-de-Fer, le centre névralgique mais ultra-saturé du réseau. Pour soulager le réseau routier d’une partie des travailleurs pendulaires, une autre ligne de bus appelée TSPO pour Transport en site propre Ouest doit relier Strasbourg à Wasselonne en 45 minutes. Mais sa mise en service est sans cesse repoussée, on parle désormais d’une mise en route en 2023. Et comme Rue89 Strasbourg le relevait déjà en 2015, la solution d’une voie dédiée, souhaitée par les usagers des transports en commun, n’a pas été retenue. Le bus circulera sur l’actuelle bande d’arrêt d’urgence, et devra cohabiter avec les voitures… Ceci alors que certains redoutent une augmentation de trafic sur cet axe avec le GCO.
Ce qu’il reste à faire. Certaines zones restent encore peu couvertes par les transports en commun. Entre les horaires aléatoires et au rythme de deux bus par heure, difficile pour les employés qui travaillent au Sud du Port-du-Rhin par exemple, d’envisager les transports en commun. Sans compter des ratés, comme l’écoquartier des Tanneries à Lingolsheim. Reste enfin à créer un réseau express régional, qui permettrait de soulager les routes strasbourgeoises de ses travailleurs pendulaires.
L’Astus suggère de rouvrir la gare de Schiltigheim. André Roth a un argument choc :
« Avec un arrêt TER aux Trois-Epis, Schiltigheim serait à 4 minutes du centre de Strasbourg. Et avec des trains passants en gare de Strasbourg, on aurait la possibilité de rallier Lingolsheim et Vendenheim en 15 minutes seulement. »
Il semble en effet paradoxal qu’il soit possible de rallier plus facilement Kehl en Allemagne grâce au réseau Sweg, que certaines villes en périphérie de Strasbourg…
En finir avec les voies cyclables dangereuses
Ce qui a été fait. Au niveau local, le collectif Vélorution et les habitants de l’avenue des Vosges ont réussi à forcer la main de la Ville. D’ici 2020, les voitures devront se pousser pour laisser place à une bande cyclable sur cette grande artère de Strasbourg. Membre actif de Vélorution, Yannick Ganne s’en félicite, même si cela reste à ses yeux une solution transitoire :
« L’idéal reste d’avoir une piste cyclable, physiquement séparée des voitures pour plus de sécurité. Mais personnellement, je trouve que c’est un bon début. S’il faut prendre de la place pour les vélos, autant la prendre aux voitures plutôt qu’aux piétons. »
Pour rappel, l’avenue des Vosges dédiait jusqu’à présent 6,70 m de trottoir aux piétons, 22,85 m de largeur à la voiture… Et rien du tout pour les vélos. Lors du Conseil municipal de novembre, les élus d’opposition se sont inquiétés des conséquences en termes de sécurité routière : la bande cyclable intervenant entre la route et des places de parkings, ils redoutent des accidents entre automobilistes quittant leur place de parking et les cyclistes.

Marquage du collectif Vélorution sur l’avenue des Vosges le 28 mai 2018. (Photo : Sophie Dupressoir / doc remis )
Quant à la cohabitation avec les piétons, Yannick Ganne apprécie la décision de la ville sur le boulevard de la Victoire : les cyclistes les plus pressés ne sont plus obligés de cohabiter sur le terre-plein central avec les piétons et les passagers qui attendent leur tram, ils peuvent emprunter la voie au côté des voitures. De quoi, espère-t-il, éviter les chocs entre piétons et cyclistes.
Ce qu’il reste à faire. Mais comme pour les transports en commun, la continuité du réseau cyclable avec les villes voisines de Strasbourg laisse à désirer. Yannick Ganne cite notamment la ville de Schiltigheim :
« Une fois sorti de la place de Haguenau, le cycliste qui arrive à Schiltigheim se retrouve sur la route de Bischwiller, où rien n’est n’est prévu pour lui. Il doit rouler avec les voitures. [ndlr : il y a quelques mètres de piste cyclable à hauteur du parking Le Millésime]. »
Ce sera le mot d’ordre de la prochaine Vélorution : une meilleure liaison à vélo entre Strasbourg et sa banlieue (voir encadré). À l’intérieur même de Strasbourg, certains grands axes posent aussi problème aux cyclistes, avec des pistes cyclables en pointillés :
« On peut prendre la route du Polygone en exemple. En partant de Rivétoile, on a une piste cyclable qui est parfaite. Mais si on descend vers Kibitzenau, on n’a plus rien, puis un semblant de piste cyclable sur le trottoir, et de nouveau plus rien. »
Quand aux porte-vélo sur les cars, ce n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. Certains bus en sont déjà équipés en Suisse et en Allemagne… Peut-être une option pour le TSPO, à défaut d’une voie dédiée ?
Si vous souhaitez réagir ? Vous avez d’autres solutions ? Ne les gardez pas pour vous, venez en discuter avec nous mardi 26 février, à l’occasion de notre second Apéro des possibles sur les transports.
Pourquoi personne n’utilise les parkings relais ?
Je remplacerait par : Pourquoi les parkings relais sont insuffisamment utilisés?
En effet, entre autres, j'observe régulièrement que le parking-relais Baggersee est souvent bien rempli, donc bien sûr en dehors des jours de match au stade de la Meinau.
Ce n'est pas raisonnable de se dire que nous pouvons modifier complètement notre façon de nous déplacer sans qu'il n'y ai d'impact.
Pour ceux qui le peuvent, il faut déjà habiter le plus proche possible de son lieu de travail, et s'organiser.
Dans notre foyer nous avons pour 3 personnes un seul véhicule essence qui ne dépasse pas les 10Kkm annuels, des vélos, des trottinettes électriques, et la possibilité de prendre les transports en commun.
Et évidement, si l'on prend en compte les contraintes de ponctualité et d'efficacité, la voiture reste de loin le mode de transport le plus adapté.
Le vélo est un excellent moyen de déplacement pour ceux qui peuvent se le permettre, pour nous c'est agréable en ballade le week-end et ce n'est pas près de changer !
Le souci est qu'il est impossible de flâner. Entre les voitures qui squatent les trottoirs et les velos sur les passages pietons (pour eviter de faire un detour alors qu'il y a une piste 10 metres plus loin) ou a contre sens, c'est invivable.
Commençons par faire respecter les règles.
J'ai un vélhop en Ville (abonné Pass Mobilité depuis 2014). Je prends souvent le TRAM pour me rendre à mon lieu de travail. Le tram B est saturé aux heures de pointe et le temps d'attente est de 8-10 minutes pour 6-7 annoncées. Cela se dégrade l'été avec en moyenne un tram toutes les 15 minutes.
Le bus qui passe dans le village nous relie à Haguenau. Le "TER" qui passe à Brumath vers Strasbourg est saturé. Pas de vélo à bord. Pas de place assise. Nous avons 2 enfants. Pas de place au parking-relais Gare Brumath. Tout est fait pour que la voiture règne.
PS je fais parfois l'été le trajet A/R en vélo de course soit 46km. En effet il faut se changer entièrement et se doucher au mieux.
Gare de Benfeld TER (rotation fréquente) puis TRAM A jusqu'à l'arrêt Emile Mathis à la Meinau puis bus ligne 27 et le reste 5 bonnes minutes à pied. temps de trajet au mieux 1heures 40 minutes. Si l'on pensait à mettre à l'entrée SUD de Strasbourg un parking relais bus qui dessert tout le port du Rhin jusqu'à direction KEHL la circulation autoroute Achard jusqu'à route du Rhin serait peut être allégée et les derniers kilomètres je les ferai avec ce bus. Autre problème avec les vélos, dans certains quartiers d'immeubles les gens n'ayant pas d'autre choix que de stocker les vélos sur les balcons et encore il faut qu'il y ait un balcon,, ils n'en possèdent pas et par conséquent ne peuvent pas faire les courts trajets à vélo.
Le chef de projet des transports de l'Eurométropole m'a expliqué récemment que c'était pour favoriser les abonnés de la CTS; il faut croire que ce n'est pas concluant! Travaillant sur Haguenau je me rends à Strasbourg occasionnellement et loin de moi l'idée de prendre un abonnement.
Pour une plus grande attractivité, il faudrait des P+R gratuits et chacun prend son ticket de transport. A Hoenheim gare on peut stationner gratuitement et c'est bien plus intéressant.
Hohenheim est semble-t-il un cas un peu particulier: Pas de parking silo, donc déjà pas de coût de bâtiment. Et désolé de le dire: En dehors d'une meilleure communication, la seule chose qui puisse vraiment inciter à utiliser ces parkings, c'est l'enchérissement du stationnement en hyper-centre et la verbalisation des stationnement illicites.
C'est pour cette raison que, en dehors des obligations professionnelles, je me rends de moins en moins à Strasbourg (tant pis pour les commerçants!); Haguenau est à 25 minutes de chez moi et la première heure de stationnement est gratuite.
Les grands esprits de la municipalité (passé/présente et probablement futur) sont incapables de remettre en question leur raisonnement et leurs choix.
La même problématique concernant le parking-relais de la Robertsau.
Il serait bien d'y mettre un peu d'ordre en verbalisant régulièrement les stationnements illicites dans ces quartiers.
ça fonctionne bien. c'est encourageant.
Et si Strasbourg testait enfin (hors pics de pollution).
Si marcher ne me derange pas par contre j'en connait qui ne viendront plus a strasbourg si le parking gutemberg n'est plus accesible, on se plaind que certains centre ville deviennent deserts.
Donc il reste un gros effort a faire de la part de la métropole pour proposer une vraie alternative à la voiture pour les actifs.
Quant au vélo, tout le monde ne peut pas ni toute l année...dommage que les pistes aient été créées sur les trottoirs, il faut être super vigilants vis a vis de nos amis piétons. On ne peut pas dire que Stras soit une ville velo (ou c est de la pub mensongere) car c est vraiment a la marge pour des gens en forme et bien reveilles pour leur propre securite ( comportements automobilistes de plus en plus dangereux) ET POUR FINIR DOMMAGE QUE LE STATIONNEMENT AUTO SUR LES TROTTOIRS NE SOIT PAS VERBALISÉ.Ce n est plus trop un plaisir de prendre son vélo!
Oui, il faut mettre fin à la tolérance du stationnement gênant sur pistes cyclables et trottoirs.
Sur la L1, à 8h30, c'est un bus toutes les 7 minutes ?
En cas de dysfonctionnement récurrent, tenez-nous au courant :
https://astus67.fr/contact/
Pour l'aspect communication, il faudrait déjà diffuser largement l'information sur l'existence des alternatives parking relais en direction des utilisateurs des parkings du centre ville (panneaux, plaquettes, message imprimé sur le ticket de parking etc).
Ensuite, ne pas s'interdire des offres promotionnelles à certaines périodes de l'année où la présence des voitures en centre ville est vraiment problématique. Avec une tarification plus attractive aux parkings-relais les moins fréquentés.
Aussi, surtout, pour mieux connaître les besoins et les potentiels de transfert modal, il pourrait être utile de faire une enquête mobilité spécifique auprès des utilisateurs des parkings du centre-ville.
Pourquoi ne pas favoriser le transport collectif de ces usagers de l’automobile par nécessité et habitude en leur permettant de rejoindre des « noeuds » disposés hors EMS où ceux-ci pourraient ensuite rejoindre leurs domiciles en voiture puis, plus tard avec des moyens supplémentaires, en bus ou navettes ? Leurs accès pourrait être libre pour un transport individuel et payant comme les P+R actuels pour un transport collectif.
La rentabilité n’est pas de mise ici, même si les aspects économiques ne peuvent être écartés. Dans ce domaine, la régularité, la cadence et l’étendue des plages horaires sont un gage de fonctionnement qui ne se constate qu’après une longue période.
La santé est prioritaire. L’amélioration des pistes cyclables permettrait une utilisation plus sécurisée incitant leur utilisation.
Habitant la Robertsau je vais plusieurs par jour en ville en voiture ...pour des raisons familiales ... En raison du prix excessif des TC je ne prends que ma voiture pour effectuer ces trajets ... !!! Je serai tout à fait prêt à renoncer au confort de ma VP si la tarification était revu à la baisse voire la gratuité ...comme déjà suggéré plus haut
A vous lire
Bonne journée
Mais pour une personne seule et qui doit se garer à Homme de Fer ou Gutenberg, ça me paraît compliqué de faire moins cher que le PassMobilité ou l'abonnement CTS en tarification solidaire.
Il faudrait pouvoir offrir aux cyclistes des alternatives au centre-ville pour pouvoir se rendre à la gare notamment. Je pense notamment à l'axe quai saint Nicolas - quai Finkwiller dépourvu de piste cyclable.
N'oubliez pas que le vélo est maintenant en droit de se protéger en roulant au milieu de la route. Croyez moi, ca calme les automobilistes (bon, "calme" n'est pas exactement le bon mot, mais vous voyez ce que je veux dire... ils prennent leur mal en patience)
Il faudrait peut etre un rééquilibrage du nombre de bus avec la ligne L3.
Lorsqu’on arrive de BARR pour aller à STRASBOURG (30mn en voiture), il faut 50 minutes en train qui est extrêmement cher (26€ AR), quand il n’y a pas d’incident sur la voie. La fréquence est faible et les trains sont bondés aux heures de travail.
À Strasbourg, on ne sait pas comment prendre le TRAM avec les tickets électroniques. Où sont les points de vente ? J’ai encore 8 tickets cartons qui sont périmés.
Faites des silos à voiture à 5km de STRASBOURG, surveillés, où l’on pourrait venir de la France périphérique, s’y garer et rejoindre le centre ville en TRAM rapidement, comme en SUEDE, en NORVÈGE, au DANEMARK, en FINLANDE...
Nous sommes toujours à la recherche de témoignages concernant les problèmes de tickets électroniques. Je vous laisse mon adresse mail : pierre.pauma@gmail.com
Concernant les parkings en silo, ils existent déjà avec le parking-relais. Vous pouvez les utiliser à volonté avec le PassMobilité.
Cordialement.
Quand en novembre et décembre, il n'y a pas de place à cause du marché de Noël, ce n'est pas la peine d'en chercher le reste de l'année ... Ou alors il y en a pendant les vacances scolaires mais on peut aussi être en vacances en même temps .... Bref, C'est vraiment trop limité vu le nombre de voitures qui circulent !
Vous pensez vraiment que nous allons nous aventurer et perdre du temps pour faire le tour des relais tram !?????
Alors que s'il y a des silos, nous savons qu'il y a largement de la place, et sécurisée en plus, plus de doute pour personne !
Pensez vous vraiment que toutes ces voitures qui voyagent en semaine et week-end trouveront de la place dans les relais actuels si on ne leur donne que ce choix ?
Nous sommes 2 tous les jours, à 30-40kms de notre lieu de travail, et nous faisons du co-voiturage familial, comme beaucoup de familles :
l'un de nous prend le tram en final, nous préférons nous garer proche du travail de l'un des 2 après avoir déposé les enfants à l'école avant 8h .... Galère dans tous les cas point de vue horaires, circulation, temps de route .... Nous n'avons qu'une voiture mais elle est plus que nécessaire et pour 4 je ne nous vois pas faire les courses à vélo ou à pied à 5 kms ....
Chaque cas est différent et c'est un dialogue de sourds lorsque les personnes sont convaincues que tout le monde doit faire comme eux !!
C'est identique aux problèmes actuels, les gilets jaunes ou le choix entre les voitures diesel ou électrique : chacun a son problème et c'est normal mais il faut absolument uniformiser pour tous au lieu de voir et considérer chaque cas ....
Et après on parle de tolérance, de praticité, mais elle sont où si on a déjà un avis et pris la décision pour les autres , à la place des autres !???? ....
Je réponds également à Wal Rachel, le bouton "répondre" n'étant pas présent sous son message.
Pour les parkings relais en silo il existe au moins Rotonde et Rives de l'Aar. A savoir également qu'il n'est pas nécessaire de perdre une demi-journée en période de Noël à tourner pour trouver un parking relai avec des places libres : l'application StrasMap ou le site strasmap.eu donne en temps réel la fréquentation de la majorité des parkings-relais/Parcus/Indigo de l'Eurométropole. Par contre, il ne faut jamais oublier que le dernier tram quitte le centre-ville à 00h30. Les parkings du centre gardent l'avantage pour ceux qui veulent profiter d'une soirée entre amis sans contrainte.
Pour ce qui est du train, les abonnements mensuels ou hebdomadaires permettent de réduire sensiblement le coût au trajet, surtout avec une prise en charge employeur obligatoire de 50% pour les salariés. Et pour des déplacements ponctuels, la carte Presto permet d'avoir 30% de réduction en semaine sur les TER, et même 70% le week-end avec la possibilité d'en faire bénéficier un autre voyageur.
On peut voir néanmoins que l'offre est complexe (connaître le site ou l'appli qui facilite les déplacements et les correspondances, l'offre tarifaire adaptée à son besoin,...), d'où le peu de connaissance de l'offre chez ceux qui ne s'orientent pas déjà naturellement vers les alternatives à la voiture. De l'autre côté, chaque cas est spécifique : trajets solo ou en famille, réguliers ou occasionnels. Il faut donc segmenter l'offre pour répondre à chaque besoin.
Personnellement, j'ai un vélo, je suis + ou - proche de 3 lignes majeures bus/tram et je me déplace généralement seul. Lorsque j'ai un déplacement à faire, ma voiture est toujours la dernière option envisagée si les autres moyens de transport ne conviennent pas aux impératifs de mon déplacement.
Un périurbain qui ne peut pas faire autrement que prendre sa voiture pour la majeure partie de ses déplacements va logiquement prendre l'habitude de réfléchir l'intégralité de ses déplacements en voiture avant tout.
Et autre point problématique, qu'on entraperçoit avec la différence de trafic entre période de vacances et périodes scolaires : un célibataire ou un couple sans enfant aura sans doute plus de facilités à utiliser les modes de transports alternatifs. Quand il faut mettre les enfants à l'école le matin, arriver à l'heure au travail, récupérer les enfants assez tôt pour ensuite les transporter vers leur activité extra-scolaire, puis faire les courses,..., difficile de jongler en plus entre correspondances de transports en communs et parking-relais tram. Ces impératifs familiaux sont sans doute aussi un frein peu évoqué.
Ou ne pas faire d'enfants :P
Non ?
Car, pour revenir aux parkings, il y a des parkings relais très peu utilisés (Elsau par exemple), quand d'autres le sont beaucoup. Avec la bonne information à jour, l'automobiliste trouvera le bon parking disponible.
Faire du vélo demande un minimum d'équipement et d'organisation, c'est vrai. Et c'est souvent un bon faux prétexte pour ne pas s'y lancer. Mais une fois le pas franchi, on ne revient pas souvent en arrière, même sous la pluie.
De manière générale, je confirme :les contraintes familiales et professionnelles sont un réel frein aux alternatives à la voiture.
Et à propos des applis des parking relais :il ne s’agit pas seulement de les connaître, encore faut-il avoir... le bon smartphone et un abonnement 4g. Moi, ce n’est pas mon cas, et pourtant le numérique m’est plus que familier par ailleurs- et je pense que je ne suis pas la seule.
→ La ségrégation de l'espace urbain est un échec total : il consomme de l'espace urbain au lieu de l'étendre en le partageant, et empire les choses au lieu de les simplifier.
La guerre entre les différents usagers de la ville est sans issue, ce qu'il faut c'est une coexistence intelligente. Mais ce faire il faut des décisions et des politiques intelligentes.
→ https://www.youtube.com/watch?v=-vzDDMzq7d0
Il faut permettre à tous de se déplacer partout, et tant pis si cela nuit un peu à la vitesse des modes déplacements les plus incompatibles avec les autres (on a encore environ un demi millier de morts sans carrosserie en France par an).
Question de priorité.
Il vaut mieux privilégier Vinci et son GCO
Que d'investir massivement dans le transport alternatif.
- Les lois sont très/trop contraignantes, décourageantes, incontournables(pour les bonnes causes uniquement), favorisant la bagnole par simplicité et confort.
Les relais tram à près de 5 €, les billets combinés SNCF/tram/bus uniquement réservés aux abonnements et non pas aux voyageurs occasionnels (volonté politique de la région-Eurométropole pas efficace)………...
Ce qui nous fait préférer ces parkings ?
1) sensation (erronée ?) que les serrures de la voiture ne seront pas forcées
2) absence de transports prévisibles
3) bagages et enfant à transporter
Nous ne sommes pas le cas général (il suffit pour s'en apercevoir de compter l'impunité des GCUM sur le trottoir du quai Saint-Jean par exemple), mais en ce qui nous concerne, nous qui voulons bien faire, être rassurés sur l'intégrité de notre auto* et un service de vélotaxi de nuit serait génial.
quand je pense qu'en Finlande par exemple les antivols sont facultatifs :(
Cyclorama a une offre similaire en revanche :
https://www.cyclorama-strasbourg.com/
Bon, ptete qu'il faut leur parler des P+R par contre :
"Cyclorama couvre l'hyper-centre, la Krutenau, le Neudorf, l'Esplanade, les Contades et l'Orangerie."
Je compte que ça chiffre quand même en théorie à 10€ de faire rotonde -> centre ville, ou 15€ pour le P+R de Baggersee (ou alors ils roulent très très vite).