
Un campement de migrants, en majorité des Albanais demandeurs d’asile, est apparu depuis mi-décembre dans un coin du parc de la Bergerie, dans le quartier de Cronenbourg.
Un nouveau campement de migrants, en majorité des Albanais demandeurs d’asile, s’est constitué dans le parc de la Bergerie, dans le quartier de Cronenbourg à Strasbourg. Un groupe d’une trentaine de personnes s’est installée, sous des tentes et des abris de fortune. La douzaine de familles inclut des enfants en bas âges, les plus petits ont 2 ans et 3 ans.

Des enfants très jeunes dorment dehors avec des températures hivernales… et tombent malade (Photo Gérard Baumgart)
Le froid et les conditions d’insalubrité leur procure de nombreux problèmes de santé, notamment pour les enfants qui souffrent de rhumes et de bronchite selon les moments. Les associations d’aide aux migrants tentent de leur venir en aide et les médecins notent fréquemment des problèmes de santé psychologiques comme des dépressions, des décompensations de dépression… Une des jeunes filles a eu de graves problèmes d’infection de l’oreille et a dû être hospitalisée en urgence au CHU de Hautepierre.

Les familles viennent d’Albanie, l’un des pays les plus pauvres de la planète (Photo Gérard Baumgart)
Pour se chauffer dans la journée, les migrants utilisent des palettes qu’ils font brûler. Mais leur approvisionnement s’est tari, si bien qu’ils utilisent désormais des pneus, dont la combustion est très polluante et génère de nombreuses nuisances d’odeurs et de fumées dans le quartier. Selon le collectif D’ailleurs nous sommes d’ici, la Ville de Strasbourg est informée de la situation mais l’hébergement d’urgence est une compétence de l’État.

Des familles sont en fin de droits concernant leurs demande d’asile et peuvent être expulsées (Photo Gerard Baumgart)
Cependant, de nombreuses personnes parmi celles qui se sont installées à la Bergerie ont vu leur demande d’asile refusée, et ne peuvent donc pas accéder au dispositif d’accueil des demandeurs d’asile, qui est de toutes façons saturé. Ils peuvent faire l’objet d’une reconduite à la frontière en plein hiver. Le collectif d’aide au camp de la Bergerie a étudié les statuts des familles présentes et déposé des recours devant la justice administrative lorsque cela est possible. Le collectif demande aux autorités de surseoir à l’examen de leur situation juridique pour immédiatement mettre à l’abri ces familles.
(Merci à Gérard Baumgart)
Est ce qu'il n'y pas certains commentaires nauséabonds qui mériteraient de finir à la corbeille éditoriale ? Quel est l'intérêt de laisser ce type d'opinion s'exprimer ?
Cordialement
Odile
Du moment où il n'y a pas d'insulte, et qu'on reste dans les limites du débat, nous laissons les opinions s'exprimer. Souvent, lorsqu'elles sont adressées, ces opinions sont en fait moins désespérantes qu'elles n'ont l'air à première vue.
La France ne peut pas acccueillir toute la misere du monde.
Tout ce qu'il veulent, c'est profiter de notre aide, secu, Apl...etc...
Dehors!
Nos élus peuvent'ils relever cet immense défis ? Bon, c'est plus sympa d'organiser des colloques sur la problématique ou des expos genre: l'être humain, cet oiseau migrateur (médiathèque Malraux) et de donner des leçons de morale à la terre entière (affiche Trump).
Maintenant faire dormir au chaud quelques migrants ne veut pas dire leurs donner la nationalité française et la C.M.U.
Potentiellement le nombre de réfugiés (politiques, économiques ou climatiques) est infini !
Les élucubrations des "gilets jaunes" et des "lycéens" n'en sont que plus pathétiques.
J ai aussi signalé la situation à nos élus mais sans retour...
Il faut ajouter que ces gens sont d une dignite absolue. Aucun dégâts, ils ne gênent personne... et du coup tout le monde s en fout.
Monsieur Cirot, comment perdre ce minimum d humanité ?? On parle pas de leur payer un logement ou une PlayStation. On parle d enfants qui dorment dehors pour noël.