
Conseiller municipal strasbourgeois et élu du Parti socialiste au conseil départemental du Bas-Rhin, Serge Oehler est poursuivi pour des faits de « violences habituelles n’ayant pas entrainé d’incapacité supérieure à huit jours » sur sa conjointe entre septembre 2014 et juillet 2019.
« C’est une affaire d’ordre privée. Elle n’a rien à voir avec la politique. » Voici la réponse laconique obtenue lorsque Rue89 Strasbourg a tenté d’interviewer Serge Oehler sur les poursuites diligentées à son encontre par le procureur de la République de Strasbourg. Conseiller municipal, conseiller de l’Eurométropole de Strasbourg et réélu en juin au conseil départemental du Bas-Rhin, Serge Oehler est poursuivi pour « violences habituelles n’ayant pas entrainé d’incapacité supérieure à huit jours par une personne étant ou ayant été conjoint », pour des faits commis entre le 1er septembre 2014 au 21 juillet 2019. La victime est la femme du sexagénaire, Marie Oehler.
Dans cette affaire, Marie Oehler est d’abord victime. Mais elle est aussi poursuivie pour l’utilisation d’une bombe au poivre contre son mari le 2 novembre 2019 à Metz. C’est à cette date et dans cette ville que la quadragénaire a découvert la voiture de son conjoint à proximité du domicile de sa maîtresse.

Ancien adjoint de Roland Ries aux Sports et des Finances et en charge des quartiers de Hautepierre et de Cronenbourg sous la même mandature, Serge Oehler devait être entendu mercredi 8 septembre par le tribunal correctionnel. Mais l’audience a été reportée au 8 décembre à la demande de son avocat, en situation d’un possible conflit d’intérêts.
Serge Oehler est poursuivi après une enquête des services de police, diligentée après une plainte de Marie Oehler en novembre 2019. Depuis les deux époux ont retiré leur plainte et se sont séparés, sans être encore divorcés. Mais les faits de violences conjugales remontent jusqu’en 2014 et ils sont si violents que le parquet a choisi de poursuivre en son nom le conseiller départemental, malgré un retrait de la plainte par Marie Oehler, suite à un accord de séparation.
Bien sûr, si des éminents membres de la majorité (qui n'appartiennent à personne) étaient poursuivies par le procureur pour des faits de violence, ce serait traité sûrement bien plus tôt que le jour de l'audience. Les violences font partie de ces sujets où sphères privées et publiques interfèrent et la justice en France est publique. Quatre médias en ont traité et il y en aurait sûrement plus pour un maire de grande ville. Il n'y a rien de "dégueulasse" là-dedans, mais plutôt la liberté d'informer.
Bien à vous,
Je vous soutien totalement.
Je suis militante pour les femmes victimes de violences conjugale et vous avez totalement raison.
Continuez à publier des interviews sur les violences conjugales et ne laissez personne vous en empêcher !!!
Au final, je trouve que vous déviez là vers du traitement de l'information dans la fibre Closer ou Paris Match, ce qui n'est pas du tout en votre honneur.
Je maintiens: Vous faites là du traitement médiatique de caniveau, du même niveau que celui des tabloïdes britanniques. Franchement pas ce qu'on attend d'un média qui s'affiche comme un "média d'enquêtes et d'informations locales".
Je vous soutien totalement.
Je suis militante pour les femmes victimes de violences conjugale et vous avez totalement raison.
Continuez à publier des interviews sur les violences conjugales et ne laissez personne vous en empêcher !!!