
Des syndicats et le député Emmanuel Fernandes attaquent des interdictions de manifestation en justice
Le député LFI Emmanuel Fernandes et plusieurs syndicats ont déposé un référé-liberté lundi 8 mai contre deux interdictions de manifestation. Ils reprochent une publication tardive, empêchant toute contestation judiciaire.
Face au tribunal administratif de Strasbourg, un front mêlant organisations syndicales et politiques s’était réuni lundi 8 mai, le temps d’une conférence de presse. L’objectif était d’annoncer le dépôt d’un référé-liberté, contre deux arrêtés d’interdiction, pour les manifestations du 30 mars et du 19 avril. La première date concerne une mobilisation en soutien aux victimes des violences policières ; l’autre la visite chahutée d’Emmanuel Macron à Muttersholtz.
Le député insoumis Emmanuel Fernandes (2ème circonscription du Bas-Rhin), la CGT 67, Solidaires Alsace, l’Alternative étudiante Strasbourg et la FSU 67 dénoncent des décisions « manifestement illégales, et publiées hors délais ».

Timing insidieux de la Préfecture
En portant l’affaire face à la justice administrative, ils remettent directement en cause les pratiques de la préfecture. Par exemple, l’arrêté interdisant toute manifestation à Muttersholtz à partir de 10h15 a été publié à 10h32 le 19 avril, 17 minutes après le début de l’interdiction de manifester. Il était donc impossible d’effectuer un recours en référé-liberté. Par manque de temps, pas de remise en question. Les demandeurs dénoncent ainsi des manœuvres nuisant au droit de manifester. Et comptent sur le tribunal administratif pour le rappeler à la Préfecture du Bas-Rhin.
Nous le voyons également toujours présent pour défendre, y compris juridiquement, les droits fondamentaux et la santé des citoyens.
Il ne me semble pas que ce soit le cas de son homologue de la nupes d'ailleurs.
"La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales»."
" Au mieux sa politique est celle de Viktor Orban: appliquer le programme de l’extrême droite pour éviter son accession au pouvoir."
"la Macronie s’est de son propre chef placée en dehors de l’ «arc républicain»."
https://www.letemps.ch/opinions/va-france
Condamné à 77 ans à un stage de citoyenneté pour une banderole anti-Macron" ( et pas encore à 77 ans de prison ...)
https://actu.orange.fr/societe/insolite/condamne-a-77-ans-a-un-stage-de-citoyennete-pour-une-banderole-anti-macron-il-reagit-je-vais-me-marrer-magic-CNT0000023BB0O.html
L’ancien conseiller municipal devra effectuer un stage de citoyenneté après avoir affiché une banderole anti-Macron, à la suite de propos tenus par le président de la République. Il a réagi à cette condamnation auprès de France 3.
En janvier 2022, Emmanuel Macron disait au Parisien vouloir "emmerder" les non vaccinés contre la Covid-19.
Des propos polémiques qu’un septuagénaire de Saint-Agnan-de-Cernières (Eure) a eu du mal à digérer. Alors, Claude Dufresnoy et son épouse ont affiché une banderole sur laquelle était écrit "Macron, on t'emm****!". Pendant une année, leur coup de gueule n’a pas eu de retombées. Et puis, le 30 avril dernier, les gendarmes ont débarqué au domicile du couple. ...
.. "Si on l'emmerde, autant l’emmerder jusque-là", commente Claude Dufresnoy, 77 ans. Et d’ajouter : "Je n'ai jamais été un révolutionnaire, au contraire. On avait voté pour lui, on s'est dit 'tiens, ça va changer, c'est un jeune, c'est un nouveau, il faut lui donner sa chance.'"
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Son choix et sa décision de réagir de la sorte aux propos d’Emmanuel Macron lui ont valu d’être "embarqué". "Normalement, j'aurais dû faire un an de prison", ajoute l’ancien conseiller municipal, qui encourait également une amende de 15 000 euros. Il a finalement écopé d’un stage de citoyenneté et d’un rappel à la loi, pour "flagrant délit d'outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique".
La valeur n'attend pas le nombre des années à défaut de continuer à lire Tintin au delà de 77 ans ...