
L’énergie géothermique se produit à partir d’une injection d’eau dans les profondeurs. Mais ces injections peuvent perturber l’environnement géologique et induire des tremblements de terre. Un séisme de magnitude 3,2 survenu en novembre 2019 à proximité d’une centrale à Vendenheim, fait encore débat aujourd’hui entre l’exploitant privé et le CNRS. Les sismologues estiment que la géothermie nécessite des analyses fines et une adaptation des pratiques pour minimiser le risque.
Le 15 novembre 2017, vers 14h30, la terre se met à trembler à Pohang, ville sud-coréenne. Des secousses sont ressenties jusqu’à Séoul, à plus de 270 km. Quelques heures plus tard, les autorités annoncent que 135 personnes sont blessées et 1 500 n’ont plus de logement à cause des dégâts. Un an plus tard, une commission gouvernementale rend un rapport : ce séisme de magnitude 5,4, le plus intense de l’histoire du pays, a été déclenché par une centrale de géothermie.
Strasbourg est entourée de trois projets de centrales de géothermie. Doit-on s’inquiéter ? Dans le monde, 88 pays utilisent cette technique qui consiste à envoyer de l’eau en profondeur et à la faire remonter, plus chaude, pour exploiter la chaleur du centre de la Terre ou la transformer en électricité. « Les accidents sont très rares, » d’après Jean Schmittbuhl, directeur de recherche en sismologie au CNRS. Il travaille pour l’École et Observatoire des Sciences de la Terre (EOST), qui héberge le Réseau National de Surveillance sismique.
« Bien connaitre le contexte géologique et adapter la pratique »
Selon lui, ce qu’il s’est passé en Corée est un scénario catastrophe peu probable en France car il est notamment lié à la technique employée là-bas : la fracturation de la roche par injection d’un fluide à très haute pression. « Mais il ne faut tout de même pas agir comme si le risque d’un séisme grave était totalement exclu », précise t-il, prudent :
« La géothermie peut se pratiquer avec un bon niveau de contrôle. C’est le cas dans la plupart des centrales en rythme de croisière. L’injection d’eau à forte pression, même sans fracturation, provoque une micro sismicité localement et en profondeur. Elle n’est pas ressentie en surface. Il faut veiller à ce que cette modification de la fluidité et de la pression n’induise pas de phénomène sismique important. Chaque zone a ses spécificités, son contexte géologique, ses potentielles tensions dans la couche terrestre. Au démarrage d’un nouveau site, il est nécessaire de bien observer les conséquences des travaux, de faire des tests d’injection d’eau à différentes pressions, pour analyser les réactions. C’est en connaissant le milieu et en adaptant la pratique qu’on limite le risque. »

Envoyer de l’eau à 5 km de profondeur, dans une faille géologique
D’après Jean Jacques Graff, président de l’Association Française des Professionnels de la Géothermie (AFPG), l’Alsace est particulièrement adaptée : « Dans le fossé rhénan, le sous-sol présente de nombreuses failles, des fractures de la couche terrestre, dans lesquelles de l’eau peut circuler. » Dès 1985, des fonds publics ont financé un site laboratoire à Soultz qui produit, encore aujourd’hui, de la chaleur et de l’électricité. Entre temps, une autre centrale a vu le jour à Rittershoffen. D’autres projets existent, notamment trois aux abords de l’Eurométropole. À Vendenheim, au nord de Strasbourg, l’entreprise Fonroche a investi 100 millions d’euros dans la géothermie profonde. Patrice Heintz, chargé de communication de la société, détaille le projet :
« Nous avons identifié une faille avec de l’eau à 200 degrés en circulation, sous forme de liquide pressurisé ou d’un mélange de liquide et de vapeur. Elle se trouve à 5 km sous le sol. L’idée, c’est d’amener cette eau vers la surface et d’utiliser sa chaleur ou de la transformer en électricité. Nous avons construit deux canaux qui descendent jusqu’à la faille. L’un des deux est le puits producteur. Grâce à une pompe, il est conçu pour puiser l’eau et la remonter jusqu’à notre site. Une fois la chaleur exploitée, l’eau redescendrait par un autre canal, appelé puits injecteur. Les deux puits sont espacés de quelques mètres en surface. Ils descendent en s’éloignant, si bien que leurs extrémités en profondeur sont distantes d’un kilomètre. »

Un séisme en novembre 2019
Le 12 novembre 2019, un tremblement de terre de magnitude 3,2 est ressenti dans la capitale alsacienne. Son foyer est détecté à 5 km au sud de la centrale de géothermie de Vendenheim, sous la Robertsau. À proximité d’un tel site, si les capteurs détectent un séisme d’une intensité au delà de la magnitude 2, le seuil d’alerte est franchi. Depuis, l’entreprise a dû cesser son activité pour réaliser des tests, conformément aux consignes de la préfecture. « Ce sont ces tests qui ont occasionné une nouvelle série de microséismes en octobre et novembre 2020 », selon le CNRS. D’après Jean-Philippe Soulé, directeur de Fonroche Géothermie, l’évènement de novembre 2019 est en revanche d’origine naturelle :
« Les capteurs n’ont jamais détecté d’activité sismique entre l’essaim que génère la géothermie et le foyer du tremblement de terre. »
Le CNRS et Fonroche en désaccord sur l’origine du séisme de 2019
C’est le débat. De son côté, l’EOST (l’École et Observatoire des Sciences de la Terre) soutient que cet événement a très probablement été déclenché par Fonroche. Pour les sismologues du CNRS, le milieu séparant le site industriel et le foyer du tremblement de terre n’est pas assez connu pour affirmer qu’une activité sismique aurait forcément été détectée. Celle-ci aurait aussi pu être trop faible pour être perçue. Après analyse minutieuse des données, ils estiment que les 5 critères pour déterminer si un séisme est d’origine humaine sont vérifiés :
« Le foyer se trouve à moins de 5 km du site. On n’a jamais détecté de sismicité dans cette zone auparavant. Dans les jours précédents, Fonroche a eu une activité. Le forage et le foyer sont à la même profondeur, soit environ 5 km. Enfin, une grande faille lie les deux localisations. Un dernier élément, plus récent, nous pousse à cette conclusion : lorsque Fonroche a recommencé son activité cet automne, une petite activité sismique a été ré-observée dans la zone de l’hypocentre (point de départ en profondeur, ndlr) du tremblement de terre de 2019. »
Jean Schmittbuhl, sismologue du CNRS

Des conséquences pas maitrisées ?
Mais pourquoi ce séisme fait-il débat encore aujourd’hui ? Pour l’EOST, un tremblement de terre provoqué aussi loin du site implique que la géothermie à Reichstett a des impacts qui ne sont pas totalement maîtrisés, et à distance de la centrale, à distinguer avec la micro sismicité aux abords du site. Les sismologues jugent qu’il est important de mieux comprendre ce phénomène et de le prendre en compte pour minimiser le risque de tremblement de terre en adaptant les pratiques au contexte géologique. Par exemple, l’industriel doit ajuster les volumes d’eau injectés, la pression et le débit.

L’État demande des tests
Suite à ce tremblement de terre, l’État a demandé une tierce expertise menée par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les deux organes publics ont livré un avis, estimant qu’il n’était pas possible de conclure que le séisme était lié ou non à l’activité de Fonroche, mais qu’il était nécessaire de continuer les tests.
Joint par Rue89 Strasbourg, Karim Ben Slimane, le directeur du département Risques et prévention du BRGM, considère lui aussi que, « même si c’est peu probable, on ne peut exclure l’occurrence d’un séisme important » à cause de l’activité de Fonroche :
« C’est pour cela que des tests ont lieu actuellement. Les volumes injectés, les débits utilisés et les profondeurs atteintes sont bien supérieurs aux opérations conduites sur les autres sites géothermiques du fossé rhénan. Les retours d’expérience ne garantissent donc pas que l’on maîtrise l’aléa sismique. S’il se passe quelque chose qui montre que les mouvements sous-terrains peuvent-être importants et hors de contrôle, il faut tout stopper évidemment. »
Le risque de l’aquaplaning des roches
Dans les failles, on trouve un environnement liquide, ou bien une minéralisation, sorte de ciment qui lie les massifs rocheux. C’est un milieu perméable dans lequel l’eau injectée peut circuler. « Avec l’introduction d’eau, on observe souvent une fluidification du milieu », selon Jean Schmittbuhl. Il partage les scénarios qui pourraient mener à un tremblement de terre induit pas la géothermie :
« L’eau peut par exemple provoquer un mouvement en cascade suite à une pression exercée sur une zone chargée mécaniquement. On peut aussi imaginer un phénomène de glissement entre les massifs rocheux, provoqué par l’ajout de liquide dans la faille, semblable, en caricaturant, à un phénomène d’aquaplaning. »
Les différents acteurs s’accordent à dire que la faille exploitée par Fonroche se trouve au bord d’un massif rocheux de 30 kilomètres sur l’axe nord-sud, et de 6 kilomètres sur l’axe est-ouest. Le foyer de novembre 2019 se trouve également au bord du massif, à 5km au sud de la centrale. Jean-Philippe Soulé présume que ce bloc ne peut pas bouger à cause de l’activité de géothermie, celle-ci ayant une emprise de seulement 1 kilomètre sous terre. Pour Jean Schmittbuhl, dans des situations similaires, des glissements ont déjà été documentés : « Il ne faut pas forcément imaginer un mouvement sur l’ampleur des 30 kilomètres, qui serait dramatique mais improbable. En revanche, un déplacement qui induirait un séisme plus important que celui de novembre 2019, ne peut pas être exclu, » analyse t-il, « d’où l’importance de retenir cette possibilité. »

Le rapport bénéfice-risque
Jean-Philippe Soulé assure que « son entreprise est, de toute façon, obligée de réaliser des tests » : « nous sommes encadrés par la préfecture et nous reprendrons notre activité lorsque nous en aurons l’autorisation. »
Pour Jean Schmittbuhl, il faut prendre conscience que « comme dans beaucoup de problématiques liées à la production énergétique, il s’agit d’analyser le rapport entre le bénéfice et le risque induit ». Il ajoute : « La géothermie est une source d’énergie renouvelable. Notre objectif est d’aider au développement de cette technologie, en réduisant au maximum la possibilité qu’un événement indésirable survienne ». Karim Ben Slimane, du BRGM, est d’avis que les deux acteurs devraient se rapprocher pour additionner leurs connaissances :
« Nous conseillons de garantir une capacité d’analyse scientifique croisée des données de surveillance sismique et de la connaissance du milieu géologique. »
La préfecture envisage la reprise de l’activité sur site, après analyse des tests et sous réserve de son avis favorable, à la fin du premier semestre de 2021.
tremblements de terre qui ne sont que la partie visible des forages....
Ne pas admettre que nous sommes une région sensible pour nous imposer une centrale geothermique interroge.
Quand on creuse pour connaitre la société Fontroche on peu s'apercevoir que le PDG Yann Maus de la société est soutenu par Macron et Bercy il suffit d'écouter la réponse en video des louanges de Macron au PDG de Fontroche https://youtu.be/WitTUqxdv7A
On peut comprendre que l'ancienne municipalité a pu soutenir le projet de cet "ami" à Macron.
Certains pourront s'interroger aussi sur le fait que l'adjoint Alain Jund ai pu soutenir ce projet madame la maire ou son premier adjoint et ses éminences grises qui l'entourent ne peuvent ne pas être au courant se ce contrat..
https://dai.ly/x2pty1g
Tenir a ce point à un projet qui risque de changer notre environnement a vie est inquiétant je avais que les soit disant écolos strasbourgeois ne le sont pas vraiment mais pas a ce point ..
Ce qui me trouble c'est la construction juridique du groupe Fonroche. Un actionnaire unique, un président personne morale dirigée par quelqu’un qui a une bonne expérience dans la conserverie de poissons, mollusques et crustacés. Fonroche n'est appuyé à aucun groupe industriel. Initialement, la société faisait état d'un actionnaire bien connu, Eurazéo, sans préciser que l'objectif de celui-ci était de racheter le solaire, ce qu'il a fait en 2017, laissant le reste à l'actionnaire unique.
Tout laisse à penser que la géothermie n'est qu'une opération financière. C'est assez courant, mais la question essentielle à poser aujourd'hui, après les évènements d'hier: Fonroche, voyant son opération s'écrouler, n'aurait-elle pas tenter de forcer le destin avec ce résultat catastrophique? Malgré une communication bien faite, tout est opaque. Les éléments sismiques d'octobre et novembre 2019 sont comparables à ceux d'octobre et novembre 2019, déjà en nombre (plus de 100 sur les deux mois des deux années) mais aussi en puissance et en profondeur. Il n'y a que l'épicentre qui a glissé du nord de La Robertsau vers La Wantzenau. Or les trois séismes d'hier, de 2.6 à 3.6, sont isolés sans autre micro-sismicité. C'est très bizarre.
Je suis persuadé depuis quelques semaines déjà que Fonroche nous cache des informations. Ses dirigeants ont d'une certaine façon tué la géothermie profonde en Alsace.
Ou vous allez tremper la plume dans la plaie cette fois?
- les assurances?
- le non respect des engagements initiaux pris lors des enquêtes publiques?
Ou vous allez tremper la plume dans la plaie cette fois?
- les assurances?
- le non respect des engagements initiaux pris lors des enquêtes publiques?
Ce puit de Vendenheim est justement un cas à part dans la géothermie et plus spécialement dans la géothermie profonde avec des débits extrêmement élevés de l’ordre du maximum communément admis par la communauté scientifique! cf. Wikipedia et publications scientifiques de référence.
Contrairement à ce que dit M. Jean Schmittbuhl on est bien dans une situation comparable au cas Coréen! Je suis surpris que M.Schmittbuhl n’ait pas ces informations pourtant publiques.
Il y’a bien eu fracturation hydraulique pour établir la connexion entre les deux puits!!!
On est bien en injection haute pression, on est sûr de l’eau proche de l’état super-critique avec des températures effectives de 250°C sous très haute pression (l’eau reste liquide à 250°!!!). Les schémas fournit par Fonroche sont trompeurs et ne montrent pas la fracturation hydraulique faite en avant le début des essais.
(vérifiez auprès des publications de l’Electricité de Strasbourg pour leur projets, eux ne déforment pas la réalité)
Tout semble indiquer que les pressions en tête de puits, non communiquées aux experts par Fonroche, sont nettement supérieures à la limite fixée des 100bars par l’autorisation préfectorale!
Le forage est plus profond de près de 1200m par rapport à ce qui a été annoncé dans les enquêtes publiques, ici aussi il y’a dissimulation et tromperie.
Dans les faits on est dans l’inconnu, on a aucune connaissance de la structure geologique à plus de 6000m.
Avec la fracturation Fonroche a créé une accumulation d’un volume d’eau super critique (250°C, plus de 100bars de pression) entre les puits. A la premiere chute de pression à cause d’un problème de reinjection, une fuite, un panne majeure, un séisme naturel...on risque une explosion de vapeur Sous-terraine d’une très grande puissance pouvant générer ou amplifier un seisme grave, peut être supérieur à 5 comme dans le cas Coréen.
1000m entre le puit d’injection et le puit de rejet, la fracturation a au moins impacté les 200m autour de la fracture de connexion (1000x200x200= 40.000.000 de m3 de sol fracturés !!!). L’eau a 250°C accumulée dans ces 40 Millions de m3 est une mega-bombe de vapeur potentielle sous nos pieds.
Le risque minime en fonctionnement normal devient un risque majeur en cas d’incident!
Les conséquences de simples tests de traçage (en gros essayer de comprendre où passe et comment circule l’eau en faisant tourner le circuit pompage-rejet) sans gravité mais impressionnantes et anormales sont source d’inquiétude forte et justifié pour la période d’exploitation.
Fonroche a parlé d’ajuster les durées d’arrêt progressif en passant de moins de 15 j à peut être 6 mois, mais la encore pas de problème... Ces procédures normales ne pourront être garanties en cas d’incident grave, par définition imprévisible.
De plus les niveaux d’assurances risque géologique sont dérisoires par rapport au risque réel avéré.
Le risque est couvert à moins de 20 millions d’€ et presque totalement basé sur des garanties apportées par l’Etat et ses organismes, nos impôts financent donc une toute petite partie du risque.
De plus la couverture du risque géologique mise en place au niveau national Pour la géothermie est lui aussi limité à 50 Millions d’euro pour tous les projets!!!!
Ce projet n’est rentable que grâce à un tarif spécial majoré de rachat de l’électricité, encore une fois ceci est financé par l’ensemble de la population au profit d’un petit groupe.
Le capital social de Fonroche est dérisoire et n’offre aucune garantie quand à la capacité de la société à assumer les conséquences d’un réel incident.
Si le projet est si sûr et si sérieux ils ne devraient avoir aucune difficulté à s’assurer à hauteur de quelques milliards d’Euros. Ceci serait sans doute le vrai coût du risque géologique dans une zone fortement peuplée et riche en infrastructures souvent anciennnes et antérieures aux normes parasismiques.
Même une fois toutes ces mesures de garanties en place les dégâts esthétiques, y compris des fissures non structurellement dangereuses dans les murs ne seraient pas couvertes.
Il est de mon point de vue impératif de se mobiliser contre ce projet qui a démontré sa dangerosité et qui ne respecte pas les engagements initiaux du point de vue technique comme du point de vue des conséquences en terme de sismicité.
Pour ce qui est du chauffage, je ne comprends pas ce que vous voulez dire exactement. Fonroche envisage bien d'alimenter le réseau de chaleur de 26 000 logements en chauffage au nord de Strasbourg, comme expliqué dans l'article. Le débat risque d'être vif ces prochains temps. D'ici 2050, l'EMS prévoit de recourir massivement à la géothermie pour alimenter les réseaux de chaleur : https://www.dna.fr/culture-loisirs/2020/11/14/notre-avenir-energetique-enjeu-democratique-majeur
--->Le jeu en vaut-il la chandelle?
2) "l’entreprise Fonroche a investi 100 millions d’euros". Peut-être. Mais elle bénéficie d'un parachute royal qui est le fond GEODEEP. De fait, c'est donc la collectivité qui assume tous les risques financiers (avec en plus ceux en cas de dégâts liés aux séismes).
--->Le jeu en vaut-il la chandelle?
3) Gisement énergétique potentiel de l'ensemble des projets de géothermie autour de Strasbourg: à peine 600 MWh/an. Soit 20 fois moins que la production annuelle de la centrale de Fessenheim, dont on sait qu'elle a été fermée pour des raisons purement idéologiques.
---> Le jeu en vaut-il la chandelle?
Devises Shadock, très bien appliquées par Fonroche et nos dirigeants politiques:
"Je pompe, donc je suis (et réciproquement, je suis, donc, je pompe). (Ou Il faut pomper pour vivre, et donc vivre pour pomper.) "
"Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?"
"Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir....
En d'autres termes... Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche..."
Elle est fossile comme le pétrole ou le charbon. La chaleur provient de la radioactivité terrestre, et sera épuisée dans un puits de géothermie profonde au bout de 10 à 30 ans, obligeant à creuser un nouveau puits ailleurs avec tous les problèmes liés au “débouchage” desdits premiers puits !
Et NON!!!! Le but de Fonroche n est pas de produire du chauffage (aucun chantier prévu en ce sens par eux) mais de produire du KWH acheté à prix garanti et bien plus cher que le prix actuel, donc payé in fine par nous!!