« J’avais constamment peur de le croiser dans les bars ou dans les manifs, ça provoquait une hypervigilance. Margaux (prénom modifié) a fini par quitter Strasbourg, deux ans après avoir porté plainte pour des viols subis lorsqu’elle était adolescente. C’est clairement l’une des raisons principales de mon départ. Le fait qu’il n’y ait pas de suite, que je risque de voir mon agresseur et que, pour lui, rien ne change. »
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