
Photo : Mathilde Cybulski / Rue89 Strasbourg
Stocamine est une décharge souterraine à Wittelsheim, près de Mulhouse. Son activité a commencé en 1999. Pendant trois ans, 42 000 tonnes de déchets industriels ultimes, contaminés au cyanure, à l’arsenic ou encore à l’amiante, ont été stockés dans ces galeries minières, à 400 mètres sous la plus grande nappe phréatique d’Europe, alimentant au moins 5,6 millions de personnes en eau potable.
Mais en 2002, un incendie causé par des déchets irréguliers a mis fin à l’activité de Stocamine. Plus de 20 ans plus tard, les déchets sont toujours sur place et l’État français planifie de les confiner avec un sarcophage de béton.
Rue89 Strasbourg s’investit particulièrement sur ce fiasco industriel et les risques qu’il fait peser sur l’eau potable.
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Photo : TV / Rue89 Strasbourg / cc
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Photos : remises
Alsace Nature négocie avec le ministère de la Transition écologique depuis janvier pour réaliser une expertise sur la faisabilité d'une extraction des déchets de Stocamine. Mais l'État refuse les géologues proposés par l'association, alors que l'un d'eux a déjà piloté une opération semblable en Suisse.
Photo : Pascal Bastien / Divergence
Dans le dossier Stocamine, l'État n'a pas seulement renié sa promesse initiale de déstocker les déchets ultimes. Il a délibérément fermé les yeux sur la faisabilité du déstockage. Il continue de nier les risques pour la qualité de l'eau potable et semble oublier la gestion chaotique du centre d'enfouissement avant sa fermeture.
Outre-rhin, des associations écologistes, des élus et même la représentante de l'État allemand à Fribourg demandent le déstockage le plus important possible des déchets toxiques de Stocamine. La nappe phréatique rhénane, menacée de pollution, alimente des millions d'Allemands en eau potable.
Photo : Pascal Bastien / Divergence
Le groupe Séché est entré au capital de Stocamine au printemps 2002. Cette même entreprise a amené 400 tonnes de déchets interdits dans les galeries, qui ont causé un incendie en septembre 2002 et la fin de l'activité du site. Séché a ensuite quitté l'actionnariat de Stocamine et n'a jamais été inquiété par la justice.
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Photo : JFG / Rue89 Strasbourg