
Dans la plaine du Grand Ried, la nappe phréatique s’assèche au profit de l’irrigation du maïs
Reporterre s’alarme pour les niveaux de la nappe phréatique rhénane, alors que les pompages agricoles se poursuivent, notamment dans la plaine du Grand Ried, malgré la sécheresse.
Mardi 26 juillet, Reporterre alerte sur la nappe phréatique rhénane, qui risque d’atteindre des niveaux historiquement bas en 2022, selon un rapport de l’Aprona publié le 18 juillet. Le nord et l’ouest du Bas-Rhin ont été placés en vigilance sécheresse depuis mi-juillet et des arrêtés préfectoraux limitent certains usages de l’eau. Ces restrictions ne concernent pas la plaine du Grand Ried, située entre Strasbourg et Colmar. Les pompages d’eau pour l’irrigation des céréales, notamment du maïs, se poursuivent.
De nombreux cours d’eau du Grand Ried prennent leur source à un mètre au-dessus de la nappe. Selon l’Observatoire national des étiages (Onde), trois rivières sans eau ont été identifiées dans le secteur le 12 juillet. Or, « une seule journée d’assèchement d’une rivière anéantit des années d’efforts pour restaurer sa biodiversité », s’inquiète auprès de Reporterre Daniel Reininger, responsable du réseau eau d’Alsace Nature.
Les associations dénoncent dans Reporterre un « système figé » qui ne prend pas en compte les particularités locales. Le porte-parole de l’association cite une étude de 2020 menée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) sur la gestion quantitative des eaux souterraines du Grand Ried, qui définit des limites au-delà desquelles il faut arrêter les pompages agricoles dans la nappe pour éviter l’assèchement des ruisseaux phréatiques. « Nous avons aujourd’hui des données qui nous permettent d’anticiper ces situations, d’imaginer un changement des pratiques : pourquoi ne sont-elles pas prises en compte ? », s’interroge-t-il auprès de Reporterre.
"De nombreux cours d’eau du Grand Ried prennent leur source à un mètre au-dessus de la nappe. Selon l’Observatoire national des étiages (Onde), trois rivières sans eau ont été identifiées dans le secteur le 12 juillet. Or, « une seule journée d’assèchement d’une rivière anéantit des années d’efforts pour restaurer sa biodiversité », s’inquiète auprès de Reporterre Daniel Reininger, responsable du réseau eau d’Alsace Nature"
Suffit "d'assumer l'histoire" comme l'affirme son presque homonyme,
président de la communauté de communes de la Basse Zorn (CCBZ) et vice-président du SDEA Alsace Moselle, Denis Riedinger.
Bcq trop arrosent qui plus est aux heures les plus chaude
méthode complètement non productive les quantité d’eau s’évaporant avant même d’arriver aux racines étant phénoménales
Encore un bon article du genre "qui appuie là où ça fait mal".
Bravo !
Ne serait-il pas intéressant de publier une carte indiquant l'ensemble des communes situées au-dessus de la nappe phréatique qui alimente, d'une manière ou d'une autre, ces centaines de communes ? D'autant plus que cette nappe phréatique, l'une des plus importantes de l'ouest européen, concerne environ 7 MILLIONS d'habitant(e)s réparti(e)s entre la France et l'Allemagne.
Et si l'on ajoute aux pesticides, tant vénérés par les INDUSTRIELS DE L'AGRICULTURE, les 40 ou 42 000 TONNES de polluants (parfois non identifiés) stockés dans les galeries des anciennes MDPA de Wittelsheim on obtient un bon cocktail d'une nocivité potentielle remarquable.
Si l'on ajoute à ça le stockage, pas vraiment sécurisé, de centaines de tonnes de NITRATES D'AMMONIUM DE LA CAC, à OTTMARSHEIM, on atteint un niveau d'inquiétude et de questionnement dont 95% des édiles alsaciens ne veulent pas entendre parler.....