
En passant par la Lorraine – 5. Faisons fi des éventuelles rivalités, oublions les guéguerres Racing vs. FC Metz, oublions même la réforme territoriale et promenons-nous à Metz, comme ça, pour voir. Agréable sous bien des aspects, cette ville tri-millénaire pourrait bien vous surprendre. Allons plus loin : il est possible que Strasbourg en soit jalouse. Si si.
Commençons par le début : une donnée purement démographique. Metz abrite en son sein environ 120 000 habitants ce qui correspond à peu de choses près à Mulhouse (environ 110 000 habitants). Pourtant ces deux villes, l’une lorraine, l’autre alsacienne, ont très peu en commun si ce n’est qu’elles sont décriées par leurs grandes villes voisines, respectivement Nancy et Strasbourg.
Tout comme les Strasbourgeois raillent volontiers les Mulhousiens, les Nancéiens ont pour habitude de moquer leurs voisins messins comme en témoignent une série de tweets qui se rejoignent particulièrement lorsque l’on aborde un sujet populaire : le foot.
@Vinalt_ @Juuu_54 le mec supporte Metz mais ce permet de traîner les bars a Nancy.. Pas mal comme concept !
— Stitch. (@Jriviere09) August 3, 2014
Mon filleul a tout compris il va aller voir Montpellier-Metz et il m’a dit « t’inquiète pas j’emmene le drapeau de Nancy et les pétards »
— Léa ✌ (@Lea_dly) August 5, 2014
Nancy >>> « @Red1Harjane: Metz. »
— Lyly (@BruceLyli) August 4, 2014
Si tu habite à Nancy tu ne peut pas aimé Metz
— Omoiz (@CumaniNicolas) August 1, 2014
Une Nancéienne travaillant régulièrement à Metz raconte d’ailleurs :
« Un jour, j’étais dans une boutique à Nancy. J’entends deux clientes discuter : “Tu n’as qu’à aller à Metz, tu trouveras peut-être ce que tu cherches, il y a quand même quelques boutiques là-bas”, et son amie de répondre : “Ça va pas non ! Je ne mets pas les pieds à Metz.” »
En dehors de ces querelles de voisinage, il y a effectivement « quelques » boutiques à Metz et si l’on y regarde de plus près, de nombreux lieux à visiter, apprécier où se détendre et même où faire la fête. L’implantation du Centre Pompidou-Metz en 2010 a d’ailleurs complètement modifié le paysage culturel de la ville mais aussi son urbanisme.
Pour un investissement de 70 millions d’euros partagés entre la Ville, l’État, l’Union européenne et les collectivités locales, le centre d’art a compté plus de 500 000 visiteurs en 2012 et les retombées touristiques ont permis à la Ville de compter sur 70 millions de recettes la première année. Un beau retour sur investissement.
Évidemment, l’hôtellerie se réjouit quand de nombreuses galeries se sont installées profitant de la nouvelle manne d’amateurs d’art. Le visage de la ville lui a presque radicalement changé, logique lorsque l’on sait que l’ensemble des investissements publics s’élève à 250 millions d’euros. Une image plus contemporaine qui vient compléter l’image patrimoniale de la ville.
Une architecture très variée
Résumons d’abord l’histoire de la ville en quelques lignes. Tout commence sous l’époque gallo-romaine où Metz tient un rôle important : les vestiges d’un amphithéâtre (non loin du Centre Pompidou-Metz) laissent apparaître une jauge de 25 000 spectateurs qui en fait le plus vaste des Gaules. Le Saint-Empire-Romain-Germanique passe ensuite par là : l’évêché, à la tête de la cité fait pulluler les églises, cloîtres et abbayes. C’était avant le développement industriel : la ville s’enrichit, la bourgeoisie prend le pouvoir et patatras, le cercle des annexions commence.

La grange des Antonistes très typique, on retrouve dans toute la vieille ville cette couleur « jaune vieilli »de la pierre. (Photo Wikipédia / cc)
Guillaume II décide de détruire quelques remparts et fait prendre à la ville un virage néo-roman. En marge, Metz est restée durant de nombreuses années une place militaire forte : de nombreuses casernes s’y sont implantées et Vauban (auteur du fameux barrage à Strasbourg et de la citadelle) y a dessiné quelques forteresses.
Cette histoire riche a forcément laissé des traces. Ainsi, l’on croise du gallo-romain, beaucoup de médiéval (la grange des Antonistes par exemple), un peu de Renaissance (les sculptures en façade de la Maison des Têtes), d’ottonien (l’église Saint-Pierre-aux-Nonnains), du néo-classique (Caserne Ney) et bien sûr du gothique avec l’église Saint-Étienne surnommée « La lanterne du Bon Dieu » du fait de ses grandes verrières. Magnifique.

À l’intérieur de la cathédrale de Metz, on se laisse facilement impressionner par les superbes voûtes éclairées par les vitraux. (Photo CB / Rue89 Strasbourg / cc)
Sur cette carte, vous pouvez retrouver beaucoup de lieux symboliques du patrimoine messin à visiter.
Afficher Plan du patrimoine et des quartiers de Metz sur une carte plus grande
De l’art
Est-il utile de préciser qu’il faut aller faire un tour au Centre Pompidou-Metz ? Rien que pour voir le bâtiment (qu’il vous plaise ou non, vous ne resterez pas de marbre) ou simplement pour se promener à l’intérieur.
Au-delà des formes, de la lumière et de la vue, l’établissement programme de belles expositions : on y a vu les Bouroullec ou Sol LeWitt par exemple ; on y voit en ce moment Daniel Buren, comme au musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg mais ici en vues plongeantes et également l’exposition Formes simples consacrée à l’épure et à l’invention de la modernité.
À Metz, on retrouve le FRAC (Fonds régional d’Art contemporain) Lorraine où sont présentées cet été, des pièces de David Lamelas spécialisé dans l’art conceptuel et le cinéma expérimental.
Autour de ces institutions, les galeries sont de plus en plus nombreuses. Difficile de faire son choix, mais deux espaces sortent leur épingle du jeu. La galerie Toutou Chic, tenue par deux personnages hauts en couleur qui n’ont de cesse de présenter des projets décalés autour de l’art graphique ou des installations étonnantes.
Plus loin, la galerie Modulab se construit autour du dessin et de projets éditoriaux avec une grande place accordée à l’impression. À partir du 19 septembre, on y retrouvera la bande-dessinée Duel conçue par l’illustrateur Nicolas André – passé par les Arts décoratifs de Strasbourg – et les éditions Le Mégot. Un travail que nos locaux de l’association Central Vapeur ne renieraient pas.
Des idées de lieux sympas où flâner
Étant donné le passé industriel de la région, il est commun de croiser, comme en Alsace, foultitude de vide-greniers. À Metz, on dénombre 13 marchés aux puces organisés au Parc expo de la ville où se croisent des touristes venus de toute la France et d’ailleurs.
En dehors de ce circuit très professionnel, des passionnés comme Sara Guedj du très bon site Internet Irene Irene, s’entêtent à dénicher les perles rares dans toute la région : l’avantage, on peut surfer sur son site confortablement installé sur un sofa strasbourgeois. Au Vélo Rose, boutique cette fois, l’on retrouve à la fois des objets vintage mais aussi des petites douceurs.
Pour plus encore de découverte, le cabinet de curiosités Chambre cinquante-sept est fourni en animaux empaillés et autres insectes, anciens globes et miroirs et autres décorations farfelues à la mode. Il propose aussi des meubles chinés partout où il voyage.
Où est-ce qu’on mange ?
On le sait : la Lorraine a accueilli de nombreux Italiens venus prêter mains fortes aux ouvriers dans le bassin minier. La région a donc la chance d’accueillir la meilleure cuisine du monde (en toute objectivité) sur ses terres.
À Metz, le restaurant Maison Baci (Pudlo en parle très bien) attire tous les bobos de la ville pour plusieurs raisons : l’intérieur du restaurant est ultra-design, la cuisine y est tout simplement fameuse et le patron (très) charismatique. À la carte cet été, de sublimes focaccia, des salades où l’on retrouve les grands classiques de la charcuterie italienne, et toutes sortes de pâtes dont des Conchiglioni gorgonzola pistache.
En terrasse, sur la belle place Saint-Louis, il faut absolument y boire un Spritz qui n’a rien à voir avec celui que le bar Mémé dans les orties propose à Strasbourg. On irait presque à Metz juste pour y manger.
Toujours côté Italie, on retrouve le Cantino (Pudlo en parle aussi très bien) : pas de menu, mais une ardoise : une cuisine simple et des produits frais, que dire d’autre sinon grazie ?
Plus généralistes mais tout aussi sympathiques, le restaurant Derrière sa bonne popotte et sa déco de bric et de broc et le café Ici, un lieu familial à la déco scandinave où l’on mange, entre autres, bagels et pâtés lorrains.
Où est-ce qu’on sort ?
À Metz, les fêtards déplorent les mêmes « problèmes » qu’à Strasbourg : visiblement les lieux manquent pour faire la fête mais les troquets « bonne ambiance » consolent. Surtout, Metz cache une très belle salle de concerts : les Trinitaires, à la programmation aiguisée et à la personnalité forte : c’est un ancien couvent d’abord réservé aux Carmélites puis arrivé aux mains de la Ville.
Un pôle des musiques actuelles a été créé et regroupe désormais les Trinitaires et la BAM (Boîte à Musiques), nouvelle salle de concerts qui fêtera son inauguration en grande pompe les 26,27 et 28 septembre avec une affiche qui détonne et notamment la présence du roi de la transe festive Omar Souleyman, le prince de l’électronique fantastique Woodkid et l’hériter d’Alan Vega : Dirty Beaches.
Mettons-nous un petit tube d’Omar Souleyman pour nous remettre de cette chance inouïe que les Messins ont, de pouvoir profiter de deux salles dédiées aux musiques actuelles… Vous la sentez la jalousie ?
Avant un concert aux Trinitaires et en période d’été, l’on peut profiter juste en face, de la terrasse du café Jeanne d’Arc et de la bonne humeur (ou pas) du patron. Parfaite pour se prélasser au cœur d’une vraie ambiance de village. Après un concert aux Trinitaires, artistes et membres du public se croisent souvent au 7 (7) café où sont organisés des afters. En dehors des concerts, le bar propose régulièrement des DJ sets et sert plancha et tartines.
Autre lieu pour les têtes brûlées du côté des Arrangés du bocal, bar, comme son nom peut éventuellement l’indiquer, qui sert toutes sortes de rhums arrangés. Un conseil : attention aux parfums étranges et aux mélanges…
Et cet été, on y fait quoi à Metz ?
Attention peut-être encore à la jalousie : si vous partez à la découverte de la ville, vous avez encore 10 jours pour profiter de Metz Plage, du sable, des activités notamment une bibliothèque à ciel ouvert et de la lutte sur sable (?), des bassins de baignade et le tout sur 22 000 m2. Eux n’ont pas les pédalos (ah, on me signale que si…) et probablement autant de soleil que nous, mais quand même.
Si vous voulez vous lancer à la rencontre des traditions locales, c’est le moment. Durant toute la période de l’été s’organisent toutes sortes d’événements autour de la mirabelle. Des concours du type Top Chef, des conseils culinaires, des animations de rue, des défilés, mais surtout, surtout : l’élection de la reine de la mirabelle 2014 le 17 août et le grand soir de la mirabelle programmé le 30 août.
On y va ?
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : toute notre série d’articles « En passant par la Lorraine »
D'ailleurs vous êtes bien français quand vous voyagez dans presque tous les pays du monde avec votre passeport français, où que l'État vous verse des centaines de millions d'euros dans le cadre des CPER afin de dynamiser votre Région, ou encore quand il s'agit de faire la fête après un succès français en coupe du monde ou aux JO, non ?
Tu sais quand j’étais enfant, j’étais très fier d’être Français. Après, on nous l’a dit à maintes reprises qu’on n’était pas vraiment Français, alors en fin de compte je me suis rabattu sur ce qui me restait…l’Alsace.
Strasbourg comme capitale
Comme nom, Alsace pour ne pas compliquer, pas de Alsace-Lorraine ou ALCA.
Chaque village construira des nids pour les cigognes
L’alsacien sera enseigné dans toutes les écoles primaires.
Là, on est d’accord.
Quant à votre récit de contes de fées sur la Lorraine, je vous réponds en citant Rousseau qui affirmait qu'il faut toujours se méfier de ceux qui mettent l'Étranger sur un piédestal car cela les exonère d'avoir du respect pour leur voisin.
Quant au niveau de vie remarquable de l'alsace, je vous invite à revenir un peu plus souvent et à sortir un peu de Strasbourg. Vous y verriez que c'est vous qui vivez dans un monde de fée.
Et quand on cite Rousseau, on est censé savoir que la volonté générale l'emporte sur la liberté individuelle car la démocratie c'est la dictature de la majorité, la majorité des français.
Pour la qualité de vie de l'Alsace je n'ai jamais indiqué que cela concerne tout le territoire malheureusement, et quant à Rousseau, je n'en suis pas un fan mais cette idée collait vraiment à votre discours.
L'Alsace repliée sur elle même est un mythe, une sorte d'histoire qu'on ressort, souvent à des fins politiques, pour effrayer les enfants ou les crédules, en revanche ce qui demeure inacceptable pour les alsaciens c'est de voir des gens, des cultures, des pays nous dire comment on doit vivre alors qu'ils n'ont jamais réussi à resoudre leurs problèmes alors que l'Alsace a atteint une qualité de vie très souvent remarquable.
Comme dit plus bas j'imagine que beaucoup de lorrains souhaitent garder leur région comme elle est, même s'ils n'en profitent pas pour rabaisser leurs voisins...l'humilité n'a pas dû traverser complètement les Vosges.
Mais je les comprends, ils sont tellement intégrés dans le système Français que la région ne représente quasiment plus rien pour eux.
Et c'est bien de là que démarre l'incompréhension, parce que pour nous c'est méga important!
Déjà les lorrains ne sont pas atteint du syndrome identitaire qu'on ressent en alsace : une défiance par rapport à ce qui vient de l'exterieur, une envie de se replier sur soi. L'Alsace c'est une île coupée du monde par le Rhin et les Vosges. Aujourd'hui ça ne veut peut être plus rien dire mais ce contexte géographique pèse assez lourd selon moi. Différemment, la lorraine c'est une terre ouverte, je dirai même une terre d'accueil qui est ouverte sur l'extérieur et à de tout temps échangé avec ses voisins (sauf l'Alsace).
Ensuite l'échelon identitaire en lorraine c'est plus le département que la région. A l'intérieur de la lorraine vous trouvez des entités très différentes qui ont toute une forte identité qui repose sur l'histoire, la géographie, la langue : les Vosges, la Meuse, et la Moselle en particulier, un peu moins le 54 car il a été constitué sur les délaissés de l'annexion allemande. Tout ce petit monde a été fédéré par une entité supérieure depuis la nuit des temps, l'Austrasie, la lotharingie et les ducs de lorraine puis la France (après l'Alsace)Tout le monde est lorrain mais avant tout mosellan ou vosgien. Le sentiment d'appartenir à la lorraine est donc assez latent, il existait avant la création des régions et survivra à leurs disparition.
Après les réactions varies selon les intérêts de chacun. Les départements pauvres voient une chance dans la fusion. Les mosellan sont en général plus craintif, de peur de perdre leur influence au profit de Strasbourg.
Après il faut bien avouer que beaucoup de lorrains sont favorables car vus de la bas, ça ressemble plus à une annexion qu'à une fusion et que la lorraine a tout à gagner dans l'affaire, plus encore avec Alca.
Maintenant je lis également la presse régionale et j'ai jamais entendu de lorrains fustiger le département unique (ça m'a peut être échappé). La peur c'est plus de se retrouver seul avec la champagne. Au contraire il y a même des président de CR qui se sont publiquement positionné pour une capitale à Strasbourg.
Enfin il y cette rivalité alsace lorraine qui n'est en fait que bas rhinoise et inconnue en lorraine ( ça se limite aux railleries habituelles mais rien de ce qu'on peut lire sur les forums alsaciens) et qui fait que les lorrains sont plutôt accueillant avec les alsaciens (qui soit dit en passant constitue une communauté très importante en lorraine, surtout en Moselle)
Pour trouver des soutiens et une approche plus identitaires faut pas aller voir le repu. Je vous renvoi vers BLE ou des groupuscules indépendantistes mosellans a qui je ne ferai pas du publicité.
En gros je suis d’accord avec toi.
Ce qui me rend dingue c’est que ceux, qui ont fait échouer le conseil unique (Riess) sont favorables à la fusion avec la Lorraine !
A croire que celui-ci, son seul objectif est de saborder l’Alsace.
Tu vois moi, je serais favorable à l’Alsace Lorraine mais en même temps un département unique pour l’Alsace.
Parce que tous les départements dans cet ensemble, alors là c’est certain qu’on va se faire diluer et je trouve ça dommage.
Si on demandait aux gens ce qu’il en pense, on se braquerait peut être moins, non !
Maladies sexuellement dransmissibles
Uhu, Uhu, Uhu
Quant aux pleunicheries sur le soit disant extrémisme des alsaciens, allez voir un peu du côté des banlieues, de la Corse, voire de la Bretagne et la vous comprendrez ce qu'est l'extrémisme !
Tu es un LORRAIN
en général quand on s'attaque à la personne c'est par manque d'arguments de fonds...
je connais très bien la Lorraine et au début j'étais favorable à la fusion
Et quand on s'attaque à toute une région comme vous avec vos charges ridicules et de mauvaise foi, c'est quoi la raison si ce n'est un profond malaise ?
Vous dites qu'au début vous étiez favorable à la fusion, mais qu'est ce qui a changé ? Moi j'ai fais mes études en lorraine et j'y retourne régulièrement pour le travail. C'est un région agréable et j'y suis toujours bien acceuilli. Je pense qu'iil y beaucoup de Lorrain qui sont contre la fusion et qui ne vont pas pour autant cracher sur nous comme vous le faites.
D’ailleurs j’étais beaucoup mieux accueillis que les 57 !
Mais je n’ai pas du tout envie de fusionner avec eux ou une autre région.
Si ça se trouve, on est de la même promotion !
Tout va y passer, leurs pâtisseries, leurs saucisses, leurs loisirs…
En même temps on nous rabâche que la fusion n’est qu’administrative !
Mais alors pourquoi tout se déchainement à vouloir nous convaincre.
D’un autre côté, il y a un vrai mouvement de fond au sein de la population Alsacienne visant à préserver notre identité, mais là c’est presque le silence, voir le dénigrement?
Combien de fois avez-vous abordé la pétition du maire de Mulhouse ?
Avez-vous lu la lettre de Buttner à Hollande ? Il est entrain de rallier le camp de ceux qui sont favorables au retour du conseil unique. Là encore, rien ! L’information est pourtant vitale !
Il serait également intéressant d’analyser qu’en cas de fusion, la Lorraine plus peuplée aurait plus d’élus et qu’ils domineraient ainsi les débats et seraient maitres des décisions ! Pas important !
La Lorraine est une belle région, très respectable, mais la majorité des Alsaciens rejettent cette fusion, vous apparemment non !
Quant à la réforme territoriale en elle même, il suffit de faire une recherche sur le site pour constater que nous l'avons traitée, et que nous avons aussi abordé la population "contre".
Cette fusion est une erreur et ce n'est pas 400 000 personnes en plus qui donne le droit à une région de supplanter une autre ou alors vous êtes favorable à un déni de démocratie.
C'est la fusion qui me fait perdre le contrôle.
Sur moi l'effet de l'union n'est pas très réussi...
Dire qu'avant cette affaire, j'aimais pas mal la Lorraine!
Donc Alsaciens ne petons pas plus haut que notre … évitons de rabaisser la culture Lorraine et restons seul avec nous même dans notre région, pas très belle, mais c'est la notre.
Allez hop ! hop la geiss, on s’en portera pas plus mal!
Tu as raison dans la magnifique ville de Metz ils ne se contentent pas de proposer de la Carola...
Là-bas, tu ne trouveras certes pas de Carola, mais la Vittel et la Contrex coulent à flots.
Le problème, c'est que nous ne voulons pas fusionner avec Metz. C'est notre droit
Si tu as un problème d'anxiété, bois une Vittel.
Si tu as un problème de constipation, ouvres une Contrex.
À la tienne.
G.
Bref c’est magnifique.
Le problème, c’est que nous ne voulons pas fusionner avec eux.
C’est notre droit ! Non !
Arrête un peu ton tracteur et viens boire une mirabelle. On va pas te manger, t'sais.
Désolé de vous décevoir, il n'y a pas que Strasbourg qui est équipée ;)
Désole de gâcher votre panegerique de Metz...
Ceci dit ça reste une ville sympa pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant
Strasbourgeois originaire de Metz, je rajouterai pour les touristes :
- ne pas oublier la visite de Metz par les canaux qui offre une seconde ville insoupsonnée à la bruges,
- Saint Pierre aux Nonnais, la plus vieille église d'europe du IVème siècle
- Le coeur médiéval et la colline de Sainte CROIX avec ses façades en Jaumont
Pour la vie au quotidien, j'ajouterai la qualité des infrastructures en particulier celles sportives qui manquent cruellement à Strasbourg (j'ai arrété la natation depuis que je suis en Alsace) sans parler des pistes de ski indoor unique au monde.
Et surtout la fluidité de la circulation,la joie d'avoir une entrée de ville sans bouchons et bien moins polluée que Strasbourg.
Promis je parle pas du foot, on tire pas sur une ambulance.
Alors il faut vite en profiter car ça ne va pas durer
Autrement moi aussi je suis alsacien (d'origine lorraine, j'avoue), et je suis faborable à une fusion à 3. ALCA FREI
Nancéien, je suis juste un peu exaspéré par les commentateurs qui ressuscitent et exacerbent la rivalité supposée Nancy/Metz. Il me semble que notre région mérite bien mieux qu'un petit jeu visant à démontrer par A + B qui a la plus grosse entre l'ancienne capitale des Ducs et l'actuelle capitale régionale... Révéler les atouts de chacune, comme cet article le fait avec intelligence, n'oblige aucunement à enfoncer la tête de l'autre sous l'eau (même si certains commentateurs chauvins s'échinent à rectifier le tir...).
En espérant lire bientôt une suite sur les autres villes de Lorraine (Nancy, Epinal, Bar-Le-Duc...).
http://la-face-cachee.com
Il ne faut ainsi je pense, ne pas hésiter à creuser plus loin que la Cathédrale et Pompidou....
Strasbourg n'a jamais été contestée en tant que capitale de région, en Lorraine, c'est Metz la capitale de région et cela a toujours nourri de vifs débats. Par ailleurs, vous parlez de 120 000 habitants pour Metz, mais je vous invite à aller voir le nombre d'habitants de l'aire urbaine (ce qui est beaucoup plus parlant que les limites des murs d'une ville), et là pour le coup, c'est 390 000 habitants pour Metz et 434 000 pour Nancy (290 000 pour Mulhouse et 760 000 pour Strasbourg), un tout petit peu plus serré, non?
(source Wiki - aires urbaines)
L'aire urbaine de Metz, si on considere que l'urbanisation ne s'arrete pas, irait jusqu'a Thionville (sillon mosellan) et ferait plus de 600.000 habitants (+1 million d'habitants en Moselle)
Pour rappel: Metz est plus grande que nancy (superficie ET nombre d'habitants), Metz est la capitale de la Lorraine, ville bien plus historique et beaucoup plus attractive entre autre de par ses frontieres avec le Luxembourg et l'Allemagne.
Quant au shopping, le tres grand centre pieton de Metz est un regal, surtout compare aux 2 pauvres rues de Nancy dont le plus grand magasin de la ville est ... Kiabi!
Il y a bien plus de Nanceens qui viennent se balader a Metz qui l'inverse: normal le tour de Nancy est boulce en 10 minutes! Une place (ravissante je l'avoue) et hop! fini!
Après "déplorable", je ne sais pas, mais comme je le disais, il faut prendre les choses avec un peu de second degré. Quant au reste, je suis d'accord avec vous, d'ailleurs, si vous avez lu l'article jusqu'à la fin vous avez du comprendre que je trouvais Metz très agréable et très chouette.
merci de votre reponse rapide.
Deplorable est un peu dur, je m'en excuse. Si vous connaissiez vraiment la Lorraine, vous sauriez l'enorme rivalite entre les 2 villes, peut etre une des plus forte de France car, contrairement
a l'Alsace, ces 2 villes ont presque la meme taille. En Alsace, Strasbourg ecrase tout le reste.
Du coup, il aurait ete judicieux de raconter qu'a Metz aussi et peut etre meme plus, il se dit les memes choses sur Nancy. Le debut de l'article donne l'impression que Nancy ecrase Metz or c'est plutot l'inverse.
Les nanceens appellent les messins les allemands, les messins appellent les nanceens les paysans. C'est de bonne guerre.
Sinon en effet, le reste de l'article est au top et donne une excellente image de la ville et si je n'etais pas mosellan (donc je connais deja bien) ca me donnerai envie d'y aller!
Mais la rivalite prend le dessus sur tout et cree beaucoup de probleme: aeroport et gare TGV entre les 2 villes donc echec total par exemple.
Mais les messins ne sont pas en reste! Ca reste de l'amour vache!
Je vous invite egalement a faire un tour plus au nord sur la vie transfrontaliere entre Thionville et Luxembourg, moteur economique de la region depuis qu'il n'y a plus de siderurgie en Lorraine.
La France tape sur le Luxembourg comme paradis fiscal alors qu'il donne du travail a 80.000 francais appelles "frontaliers" qui resident sur Thionville et son agglo mais travaillent au Luxembourg
pour un salaire bien plus confortable. Ils paient leurs impots et charges au Luxembourg mais consomment en France. Une vraie vie a part dans l'hexagone!
Et puis, quel est l'intérêt de chercher à savoir dans laquelle il y a le plus d'imbéciles pour taper sur la voisine ?
En tout cas moi je suis Nancéien de naissance et j'ai grandi en Moselle en supportant et jouant chez les jeunes du FC Metz, eh bien à part quelques casaniers je constate que beaucoup de Lorrains sont fiers d'avoir deux jolies très différentes mais aussi complémentaires.
Aussi, récent Strasbourgeois, je ne peux que constater combien Strasbourg est jolie et agréable à vivre...
Et si on arrêtait de "se tirer dans les pattes", on pourrait peut être montrer au reste du pays que nos villes aussi sont "cools" et qu'il y a beaucoup de choses à y faire ;)
Les gars vous avez pas compris que vous êtes une minorité et que tout le monde s'en fout de vos histoires de vos complexes d'identités.
Soit c'est une pathologie et ça se soigne, soit c'est de la frustration d'une poignée d'extrémiste et la faut vraiment changer de discours parce que les gens excessifs, personne ne les écoutent. Et de fait personne ne vous écoutent...
En être réduit à exprimer ses états d'âme sur un article sur le tourisme en lorraine... Ridicule...
Y a que la vérité qui blesse...
Et elsass frei...