Jean-Luc Mélenchon a réuni mardi soir place Broglie à Strasbourg plus de 5000 personnes. Malgré la fin de la campagne présidentielle, le phénomène Mélenchon continue d’attirer les foules. Inspirés par leur maître en verve, les candidats locaux du Front de gauche aux élections législatives ont tenté de théâtraliser leur discours, avec des fortunes diverses.

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Dans le cadre du festival Strasbourg-Chicago  (site officiel) réunissant des « artistes émergents alsaciens et américains », une soirée de concerts et de projections de clips est organisée au Star jeudi 31 mai au soir.

Au programme notamment, un concert de Lunéville, groupe dont Rue89 Strasbourg a déjà parlé ici.

20h00 > live / Lunéville [électro – pop rétro – futuriste / Alsace] 20h45 > clips strasbourgeois et chicagoans 21h15 > live / Musicanto [folk/Chicago] + dessin live d’Audrey Canales [Artiste plasticienne / Strasbourg]

La fin de saison s’annonce à la Laiterie et pour marquer le coup, la salle propose trois soirées gratuites sur invitations (dans la limite des places disponibles) pour venir découvrir ou redécouvrir groupes et artistes sélectionnés dans une bulle musicale contemporaine qui ne cesse de grandir.

Ainsi ce jeudi 24 mai verra-t-il la première de ces soirées Bonus Tracks avec les Français de Pendentif, la Suissesse Anna Aaron, les Américains de My Best Friend et la Canadienne Kandle. Invitation à remplir et retirer ici.

La deuxième soirée Bonus Tracks, ce sera le jeudi 31 mai. Au programme : un duo danois (Darkness Falls), les New-Yorkais de Bear in Heaven, et deux formations françaises, la très attirante Tristesse Contemporaine et Unison. C’est par ici pour l’invitation.

Planifiez enfin quelque peu la troisième (et, pour l’heure, dernière) de ces soirées Bonus Tracks. Sur scène, le mercredi 20 juin, un plateau français : Rover, Music is not Fun, The Lanskies et Sarah W Papsun. Réservation et invitation ici.

Les jardins de la Montagne Verte, un chantier d’insertion sociale et professionnelle par le maraîchage biologique, organise vendredi son marché mensuel des producteurs locaux à Koenigshoffen. Ce marché permet de rencontrer des agriculteurs bas-rhinois et des artisans voisins, ainsi que certaines associations impliquées dans le développement local.

La Coop Alsace va mal, très mal. L’enseigne disparaît petit à petit du paysage. On réorganise, restructure, licencie. Les comptes sont dans le rouge, les caisses vides. Sauf qu’un ex-dirigeant, Yves Zehr, est soupçonné d’avoir contribué à les vider. Il aurait échangé des bons d’achats contre de l’argent liquide. Le 19 mars, 800 bons de 100 euros ont été émis à son nom, échappant à tout contrôle. Les représentants du personnel ont découvert le pot-aux-roses, les bons ont été récupérés. Mais selon un document interne, l’ex-PDG pourrait avoir détourné ainsi 1,2 million d’euros depuis 2007.

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Le tribunal a examiné ce soir quatre offres de reprise de Caddie, l’entreprise fabricant les chariots de supermarchés à Drusenheim. Les investissements à réaliser pour réorganiser la production sont de l’ordre de 20 millions d’euros. Le groupe Altia fait figure de favori mais Supercart est sur les rangs, ainsi qu’une entreprise du Doubs et une offre « alsacienne ».

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Ce matin, le président du Conseil général du Bas-Rhin Guy-Dominique Kennel et Christian Duvillet, président de la Coop se sont rencontrés ce matin pour faire le point sur « toute une série d’avancées cruciales pour l’avenir de l’entreprise », et notamment sur « le dépôt de bilan [qui] a été évité et la gestion aujourd’hui assainie, les choix effectués [qui] ont permis le maintien des hyper et supermarchés et de limiter pour l’heure les fermetures de magasins de proximité au nombre de 10, le nouveau schéma d’organisation [qui], grâce à l’association avec Leclerc, permet par exemple d’engager 120 M € d’investissement à travers l’Alsace, dans les magasins (Marmoutier, Colmar…) ».

Dans un communiqué envoyé cet après-midi, le directeur adjoint du cabinet du président du Conseil général poursuit :

« Le site de Reichstett sera maintenu, accueillant une partie des équipes du siège, une logistique redynamisée et une activité de production boucherie/charcuterie. Des pistes de partenariat existent, qui devraient maintenir les effectifs. Guy-Dominique Kennel a également obtenu l’assurance que le pourcentage d’approvisionnement des Coop auprès des marques alsaciennes sera maintenu au niveau actuel, soit 30%.

Enfin, Christian Duvillet et Guy-Dominique Kennel sont tombés d’accord sur l’importance de sauvegarder le lien particulier qui unit les Alsaciens et la Coop, à travers une refonte du système de Sociétaires. L’objectif est désormais de relancer le réseau de magasins de proximité. L’entreprise va travailler à de nouvelles orientations telles que des horaires de travail plus adaptés à la clientèle, une amélioration de la qualité des produits de type fruits et légumes, la rénovation des magasins, une meilleure formation des personnels, la recherche du meilleur rapport qualité/prix pour le consommateur alsacien, la valorisation des produits locaux… »

De quoi rassurer les gérants, plutôt fatalistes jusqu’à présent ? A voir.

Le tourisme en Alsace a enfin son site internet unique, un « portail » qui référence une grande partie des offres de séjours et des manifestations répertoriées par les offices de tourisme de la région. Sur ce site, tourisme-alsace.com, l’internaute et surtout le client potentiel doit être séduit puis guidé, avec un objectif : le faire consommer de « l’Alsace ».

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Dans un communiqué de presse, le président du Conseil Général du Haut-Rhin, Charles Buttner, a réagi à l’annonce de Roland Ries, maire de Strasbourg, de demander à Marylise Lebranchu, nouveau Ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction Publique, que le siège du futur Conseil d’Alsace soit établi à Strasbourg.

Pour Charles Buttner :

« Cette annonce unilatérale (le Maire de Strasbourg n’a participé à aucune réunion du groupe projet pour le Conseil d’Alsace) n’est pas recevable et impose un devoir de vigilance car […] les fondements du projet de Conseil d’Alsace écrits et signés par les trois présidents prévoient que le Conseil d’Alsace fonde son organisation sur une répartition équilibrée des centres de décisions, entre Colmar – centre historique de l’Alsace – et Strasbourg – capitale de l’Europe. »

A Colmar l’Alsace, à Strasbourg l’Europe ? Après avoir tout fait pour entraver le processus du Conseil unique d’Alsace, Charles Buttner entend désormais jeter ses forces dans l’inscription dans le marbre d’une capitale de l’Alsace déplacée à Colmar. Sinon… eh ben sinon, il boude:

« Notre engagement ne peut être qu’à la hauteur des espérances et de la confiance que les électeurs haut-rhinois et haut-rhinoises ont témoignées à l’égard de la Majorité Alsacienne pour le Haut-Rhin, du centre et de la droite, lors des dernières élections présidentielles. »

C’est au cœur du Carré d’or, ce quartier huppé autour de la cathédrale, au 1, rue des Orfèvres. Là, la famille Westermann – également propriétaire du Buerehiesel, restaurant étoilé situé à l’Orangerie – a tenu pendant quelques années une épicerie fine, qui n’a pas trouvé son public.

En tout cas pas suffisamment, puisque les Westermann ont décidé de la fermer pour ouvrir à sa place une boulangerie haut de gamme. Au prix où se vend le pain désormais, on peut craindre d’y laisser toute sa monnaie pour un pain aux noix… A noter que cette boulangerie entrera en concurrence directe avec une autre, installée dans la même rue, et surtout avec l’excellent pâtissier Naegel, également dans la même rue.

Quant aux pains, s’ils sont bien meilleurs que ceux des boulangeries de chaîne, ils sont encore loin du croustillant et de la mie savoureuse que propos la boulangerie le « Pain de mon grand-père », place de Zurich à la Krutenau… C’est peut-être le début d’une reconquête du public amateur de boulange à Strasbourg, dommage que ça se fasse au détriment du porte-monnaie…

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Le syndicat CGT de la SCA PACKAGING à Fegersheim, anciennement AR Carton, a lancé ce matin un appel à la grève, « suite la mesure de licenciement engagé contre le directeur de l’usine ». Selon le syndicat :

Tous les salariés s’opposent à la procédure de licenciement de notre directeur d’usine Patrick Béranger. Il nous a sauvés du dépôt de bilan d’AR CARTON en 2002. Il a assuré en plus la pérennité de l’entreprise pendant 10 ans avec la confiance des salariés.

La CGT a indiqué dans son communiqué que la procédure de licenciement contre Patrick Bélanger a été engagée par l’acquéreur de SCA Packaging, DS Smith. Mais l’acquisition n’est pas finalisée et DS Smith a indiqué n’avoir jamais demandé ce licenciement ni même en avoir le pouvoir. Selon DS Smith, « c’est la direction de SCA Packaging qui a mis fin au contrat de M. Bélanger, car il a signé un contrat d’intéressement avec les syndicats sans en informer sa hiérarchie. »

(Article modifié le 25 mai à la suite d’une précision apportée par DS Smith)

Aaaaah la semaine* parlementaire ! L’occasion de soutenir les candidats locaux aux Législatives au frais de l’Union européenne. Outre Jean-Luc Mélenchon (et Jean-François Copé, qui n’est pourtant pas eurodéputé…), c’est Jean-Marie Le Pen et Eva Joly qui seront demain aux côtés des têtes d’affiche strasbourgeoises aux prochaines élections.

Le président d’honneur du Front national recevra la presse à 17h30, mardi 22 mai, au restaurant A L’étoile à Geispolsheim. Eva Joly, quant à elle, sera le même jour à 20h à Cap Europe, 6 rue de Bitche à Strasbourg.

* Plutôt les trois jours (voire deux jours et demi) de session parlementaire…

A LIRE SUR

20 MINUTES.FR

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Le tribunal de grande instance de Strasbourg devrait décider aujourd’hui quel sera l’avenir de Caddie et des quelques 500 emplois alsaciens qui en dépendent. Placée en redressement judiciaire le 5 mars, cette entreprise de Drusenheim peut faire valoir six offres de reprises. L’une d’entre elles a la faveur des syndicats mais au minimum 125 emplois seront perdus.

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Le Racing Club de Strasbourg a rencontré samedi 19 mai l’A.S.Belfort Sud au Stade des Trois Chênes à Belfort. La rencontre s’est terminée par un match nul 0 à 0, alors que la montée était déjà acquise en CFA pour le RCS.

La montée, déjà acquise lors du match contre Chaumont le samedi 12 mai, et la certitude du Racing de finir premier du groupe C du C.F.A.2 aurait pu faire oublier l’enjeu de la rencontre. Mais du côté des Belfortains qui sont encore à la lutte pour le maintien, l’enjeu était de ne pas finir dans les quatre plus mauvais douzièmes des huit groupes du C.F.A.2.

Malgré la montée, les Strasbourgeois entament le match comme tous les autres. Ils se montrent dangereux par l’intermédiaire de David Ledy. Puis c’est au tour d’Anthony Sichi de tenter sa chance mais le ballon est dévié par… David Ledy. Quelques minutes plus tard sur un centre de Vincent Guignery, c’est au tour de Benjamin Genghini de buter sur le gardien belfortain. Il y a ensuite de part et d’autres et des occasions mais les deux gardiens restent vigilants.

Quelques minutes après la pause, sur une passe en retrait pas assez appuyé d’un défenseur de Belfort Sud, David Ledy tente de jouer le ballon mais est devancé par le gardien adverse. Billy Modeste est expulsé suite à un deuxième carton jaune à la soixante-et-unième minute. Il manquera le match contre Jarville. La séquence est visible vers 8mn20s. Suite à cela, Adel Benchenane sort et est remplacé par Abdoulaye Coulibaly. Un choix plus défensif. Dans la dernière demi-heure, les Belfortains tentent vainement de profiter de cet avantage numérique et malgré un poteau et deux autres occasions de buts, le score reste nul et vierge.