
Rue89 Strasbourg organise avec le Phare citadelle la Rentrée des luttes samedi 16 septembre : une journée de rencontres et de débats pour prendre de la hauteur sur les enjeux politiques, sociaux et environnementaux qui nous occupent.
Une journée pour se rencontrer, échanger et débattre sur des enjeux locaux, ce qui nous inquiète, ce qui nous donne de l’espoir, trouver les moyens de s’engager à Strasbourg et les bons collectifs pour le faire, interroger la place des médias dans le débat public local, évoquer avec eux le travail des journalistes, réfléchir sur les luttes actuelles et à venir face à la catastrophe environnementale, la persistance des discriminations, la montée des idées d’extrême-droite…

Toute l’année, la rédaction de Rue89 Strasbourg est mobilisée sur les enjeux locaux, comme l’hôpital public, la qualité de l’environnement, l’habitat et la justice sociale, dont manquent de trop nombreuses personnes à Strasbourg qu’elles soient migrantes, précaires ou victimes de discriminations.
Nous sommes bien conscients du caractère anxiogène de notre ligne éditoriale, c’est pourquoi il nous semble important de proposer un événement chaleureux et festif autour de ces questions, au moment où de nouvelles personnes s’installent à Strasbourg. Nous remercions vivement toute l’équipe du Phare citadelle pour avoir accepté d’accueillir cet événement et de l’organiser avec nous.
Le programme
La Rentrée des luttes se déroule autour d’un forum de 13h à 19h, où de nombreux collectifs et associations sont présents pour échanger et rencontrer les Strasbourgeois et les Strasbourgeoises (voir ci-dessous la liste des collectifs présents).
À partir de 14h, quatre tables-rondes sont proposées :
- 14h – Après l’échec des retraites, quelle place pour la contestation publique ?
Avec Laurent Feisthauer, secrétaire général de l’Union départementale de la CGT, Raphaël Régis, membre du collectif « On crèvera pas au boulot », un membre d’Action antifasciste Strasbourg et Bettina Winterstein, de l’Union des travailleurs de la métallurgie. - 15h30 – Hôpital public : quelles solutions locales pour sortir de la crise ?
Avec Carole Nomine, infirmière et déléguée CGT, Vincent Poindron, médecin hospitalier et membre de Collectif Inter Hôpitaux, Pierre Wach, secrétaire général du syndicat CGT des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. - 17h – Quartiers populaires : comment sortir de l’oubli permanent ?
Avec Salah Koussa, adjoint à la maire de Strasbourg, Murielle Maffessoli, directrice de l’Observatoire régionale de l’intégration et de la ville, Hamed Ouanoufi, éducateur jeunesse du CSC de la Meinau et Nora Tafiroult, présidente du média Speaker. - 18h30 – L’écologie politique a-t-elle failli ?
Avec Suzanne Brolly, adjointe à la maire de Strasbourg et vice-présidente de l’Eurométropole, Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature, Zoé Mary, porte-parole d’Alternatiba Strasbourg et Sébastien Michon, politologue du CNRS de Strasbourg.
À partir de 20h, la Rentrée des luttes continue avec une programmation musicale concoctée par Florian du Phare citadelle. En première partie, nous accueillerons une performance participative menée par Dribble (qui se définit comme tohu-bohu dada-noise suramplifié et totalement improvisé) puis la soirée s’achèvera avec le DJ Low-Bat.
Toute la rédaction sera présente et nous espérons vous retrouver nombreux à cette occasion.
bell hooks
Et cela à la lumière du Phare Citadelle
Là aussi il s'agit d'une lutte!
Belles rencontres au Phare citadelle.
CL
L'écologie politique n'appartient à personne, et surtout pas à un parti politique qui porte le nom d'une couleur, ni par une ONG qui y prétend y associer le mot paix, ni mêmes ses clones nationaux consanguins qui n'en sont qu'une émanation, de part la constitution de leurs conseils d'administration.
Ce matin, le journal Le monde titre un de ces articles "La piètre stratégie politique des Verts les rend inaudibles sur le changement climatique".
Pour dire qu'ils ont totalement oublié les enjeux environnementaux. Et pour cause: C'est dans l'ADN même de leur création. En terme d'écologie, ils sont de fait totalement à côté de la plaque par leur opposition dogmatique à la seule énergie pilotée capable de réduire les émissions carbonées d'un pays.
Soit il s'agit d'une conférence universitaire avec temps de questions/réponse à son issue, et la seule personne légitime d'être invitée au centre est Monsieur Michon,
soit on organise un débat citoyen, et alors tous doivent avoir droit au même temps de parole et la même considération.
Clairement, les deux autres intervenants ne peuvent qu'être juges et partie. Leur seule place pertinente est dans le public, où ils pourront poser des questions comme tout un chacun.
Comme je l'ai dit, il ne sont pas plus propriétaires de l'écologie politique que vous et moi. On pourrait donc, Pour une fois, se passer de leurs discours.