Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Une nouvelle année d’enquêtes et de luttes : les vœux de Rue89 Strasbourg pour 2024

L’année écoulée a été éprouvante pour les journalistes de Rue89 Strasbourg. Malgré tout, nos investigations et notre suivi des mobilisations locales n’ont jamais paru si nécessaires. Pour 2024, on vous promet une nouvelle année d’enquêtes et de luttes.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Strasbourg, abonnez-vous.

Une nouvelle année d’enquêtes et de luttes : les vœux de Rue89 Strasbourg pour 2024

La réforme des retraites passée en force malgré une mobilisation historique. La mort de Nahel, énième adolescent de banlieue tué par un policier et les soulèvements qui s’ensuivent dans les quartiers populaires. La répression sans précédent du mouvement écologiste à Sainte-Soline. L’attaque inhumaine du Hamas en Israël et les bombardements israéliens sanglants à Gaza. Sans oublier, en fin d’année, la loi immigration transformée en « victoire idéologique » par le Rassemblement National…

Lors de tous ces grands moments d’actualité en 2023, la rédaction de Rue89 Strasbourg s’est mobilisée. Annoncer les manifestations puis les couvrir chaque semaine. Donner la parole aux militants de retour de l’action contre les mégabassines. Sonder et investiguer les répercussions locales du conflit israélo-palestinien. Tous ces événements ont pris beaucoup de temps et d’énergie pour notre petite rédaction de six journalistes salariés et d’une dizaine de journalistes pigistes.

Alarme à tous les étages

Cette couverture assidue de l’actualité n’est qu’une partie de notre production. Car Rue89 Strasbourg, c’est aussi un média à la recherche de témoignages rares et d’informations inédites. Nous tenons à sortir des agendas politiques pour vous proposer une actualité originale, fruit d’un travail de terrain et mené sur le long-terme. Nous tentons toujours de donner la parole aux personnes les plus invisibilisées, souvent les premières concernées

Et puis il y a les enquêtes. Ces dossiers, ces affaires sur lesquelles nous investiguons depuis des mois, voire des années : le manque de moyens pour les enfants placés, l’incinérateur de Strasbourg, Stocamine, les violences sexistes et sexuelles, les extrêmes droites ou encore la crise de l’hôpital public

2023 s’achève et la rédaction profite d’une courte pause salutaire. Notre journalisme assume un engagement quotidien pour la justice sociale et contre les ravages du capitalisme, les violences patriarcales et la montée des idées xénophobes. Autant de sujets pour lesquels cette fin d’année sonne l’alarme à tous les étages…

Face aux vents contraires

Face à la puissance de l’empire médiatique d’un Vincent Bolloré, nous continuerons d’incarner un journalisme de terrain, loin des plateaux télé et autres journaux dirigés par un industriel ultra-conservateur. Nous enquêterons sur les agissements des groupuscules d’extrêmes droites locales. Nous mettrons en avant ces quotidiens des quartiers populaires, loin des amalgames qui ne cherchent qu’à attiser les haines.

Face à une préfecture qui rétorque à une mère sans-abri qu’elle n’a qu’à rentrer dans son pays d’origine, nous continuerons de raconter le quotidien des plus démunis, des demandeurs d’asile, des sans-papiers et des sans-abris. Nous serons sur le terrain pour observer les évacuations de camps ou de squats et les expulsions de personnes sans domicile fixe en amont des Jeux Olympiques.

Un journalisme indépendant et engagé

Face aux propos d’un président de la République qui s’affiche en soutien de l’acteur Gérard Depardieu, sans aucune considération pour les femmes qui l’accusent de violences sexuelles, nous continuerons de donner la parole aux personnes qui luttent contre les violences sexistes. Nous ne cesserons d’enquêter sur les oppressions que subissent les femmes, dans la rue comme au travail, comme le fait Maud de Carpentier depuis plusieurs années maintenant.

Face à des actionnaires aveugles aux répercussions humaines de leurs business plans, nous continuerons d’investiguer comme nous l’avons fait sur les frères Jacot, repreneurs de l’entreprise Clestra. Nous continuerons de mettre en Une de notre site les témoignages des ouvriers, mobilisés pour préserver leurs emplois, sacrifiés sur l’autel des bénéfices d’un groupe.

Face à l’entêtement de l’Etat à maintenir éternellement 42 000 tonnes de déchets sous la plus grande nappe phréatique d’Europe occidentale, face à la répression inouïe du mouvement écologiste à Sainte-Soline, nous continuerons d’enquêter sur les projets écocides. Nous continuerons de documenter les violences policières.

À nos lecteurs et lectrices, 

À celles et ceux qui nous soutiennent, 

À celles et ceux qui lancent l’alerte, 

À celles et ceux qui luttent, 

Pour 2024, l’équipe de votre média d’investigation locale ne peut que vous promettre d’être présent à chaque instant d’une nouvelle année d’enquêtes et de luttes. 


Autres mots-clés :

Aucun mot-clé à afficher

Partager
Plus d'options