
Suite à la construction de logements à la place de nos locaux du quartier Gare, nous avons dû déménager. Notre nouvelle salle de rédaction est proche de la place de la République. Changement d’ambiance !
Moulures au plafond, corniches, parquets et encorbellements ! Les nouveaux locaux de Rue89 Strasbourg donnent sur la place de la République. Changement d’ambiance après trois années passées dans la cour du 17 rue de Rosheim. Ce havre de paix hérité du passé industriel du quartier Gare hébergeait à notre arrivée à l’été 2017 des ateliers d’artistes, d’artisans, une menuiserie et des architectes indépendants. La pression immobilière aura eu raison de cet endroit, qui va désormais abriter des petits logements, parfaits pour Airbnb. Le menuisier a réussi à sauver son atelier, mais au prix fort. Pour les artistes plasticiennes et Rue89 Strasbourg en revanche, il a fallu dégager.
Nous serions bien restés dans le quartier Gare, un environnement bigarré et actif qu’on chérit, où les bourgeois cohabitent avec des populations aux faibles revenus, un quartier qui se transforme à vue d’œil tout en continuant d’accueillir de nombreuses structures d’aide sociale et plusieurs hôtels pour les demandeurs d’asile. Mais plusieurs semaines de recherches intensives n’ont rien donné, malgré l’aide exceptionnelle que beaucoup ont apporté à Rue89 Strasbourg, qu’ils et elles en soient ici remerciés.
Coup de chance début juin
Un coup de chance nous a dirigé vers les locaux d’une ancienne crèche, Les Loustics, rue Louis Apffel, dans un superbe bâtiment de la Neustadt. Prix dans le marché, immeuble avec accès à la fibre, propriétaires privés alsaciens… Avec nos copains d’Ozango, on a dit oui au début du mois de juin, la date de notre éviction étant le 30, nous étions vraiment à court de solutions.
Adieu donc les putes et les toxs du quartier Gare, bonjour les fonctionnaires et les banquiers de République. La DGFIP, la Drac et la préfecture sont nos nouveaux voisins… Est-ce que pour autant Rue89 Strasbourg va verser dans le journalisme de préfecture ? On espère que non mais peut-être répondront-ils plus fréquemment à nos demandes ! Ce serait déjà un net progrès.

Reste un détail à régler. Rue de Rosheim, nous avions une boite aux lettres accessible discrètement, ce qui permettait à nos lanceurs d’alerte de nous adresser des documents discrètement. Malgré l’existence de notre plateforme d’alerte anonymisée, le bon vieux pli sous enveloppe est toujours le moyen favori pour nous faire passer des informations confidentielles anonymement. Rue Louis Apffel hélas, les boites aux lettres ne sont accessibles qu’après avoir passé l’interphone. Pas terrible pour l’anonymat. Fort heureusement, la propriétaire nous a accordé l’usage exclusif de l’ancienne boite aux lettres, directement depuis la rue. Par ici les plis, et si ça sort directement de la préfecture, c’est très bien aussi !

Cette nouvelle installation nous permet d’attendre confortablement la réalisation d’un grand projet immobilier autour des médias et de la production audiovisuelle, que nous préparons avec nos partenaires. On ne peut hélas pas en dire plus mais la Maison des médias libres à Paris n’a qu’à bien se tenir !
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Je serais d'ailleurs bien curieux de savoir comment "pute" a été perçu par vos collègues néo-féministes de la rédaction de Rue89 Strasbourg, dont la sensibilité est d'ordinaire si exacerbée dès qu'on touche au sujet des violences faites aux femmes...qui fait partie de votre fonds de commerce, soit dit en passant.
J'imagine que lorsque le choix des mots est validé par le "boss", le reste de la rédaction s'écrase et donne son assentiment.
Merci de nous faire rire à chaque fois !
Un peu de respect non ? J'espère que les articles seront mieux écrit.
Et plutôt prout prout...
J'espère que les lecteurs répondront à votre "Apffel" et ne se comporteront pas comme des "loustics".
RDV à La Taverne, ave de la Marseillaise où "le sirop d'orgeat est moins cher que le ticket de tram" ( cf Vivacité No 35, avril 2019, page 16)
et le 14 février pour célébrer la St Valentin 1349, Place de la République.
Je pense à Bernard Aghina qui doit se retrouver bien seul aujourd'hui et qui pourra toujours boire du sirop d'orgeat pour apaiser sa peine.
Chabbat chalom