
Comment les libraires strasbourgeois font face à Amazon


Aire d’accueil des gens du voyage : la Ville cherche un nouveau terrain
Le projet de construction d’une aire d’accueil des gens du voyage à la Robertsau a avorté, a révélé la Ville jeudi soir dans un communiqué.
« Alors que la procédure se déroulait normalement, l’un des deux propriétaires actuels de ce terrain est revenu sur sa décision de vendre et oppose aujourd’hui un refus à un achat amiable par la Ville. »
Les riverains de ce terrain, situé rue du Hellwasser, qui s’étaient fortement opposés au projet, seront sans doutes rassurés par la nouvelle. Le projet reste cependant d’actualité, et la CUS, qui est obligée par la loi de construire une deuxième aire d’accueil à Strasbourg, annonce rechercher un nouveau terrain « de préférence au Nord de son territoire ».
Audience des radios à Strasbourg : les fréquences nationales l’emportent sur les locales
L’agence Médiamétrie a publié les derniers chiffres d’audience des radios pour la période allant de septembre 2011 à juin 2012.
A Strasbourg, 81,7% de la population de plus de 13 ans ont écouté au moins une fois un programme radio en semaine. NRJ est la station qui cumule le plus d’auditeurs (20% d’audience cumulée). Vient ensuite Europe 1 (13,1% d’audience cumulée) et France Info (12,3%).
Radio FG, qui avait été la seule radio à obtenir une nouvelle fréquence à Strasbourg, en janvier 2011, a cumulé une audience de 2,0%.
Les auditeurs strasbourgeois sont plus nombreux (305 500 personnes, contre 294 900 de septembre 2010 à juin 2011) et leur temps d’écoute a augmenté de 3 minutes (2h54 heures d’écoute moyenne par auditeur, contre 2h51 l’année dernière).
Les chiffres montrent une migration des auditeurs de radios locales vers les fréquences nationales. France Inter est la station qui a enregistré la plus forte augmentation de son audience (+1,7% d’audience en un an). A contrario, Top Music est la station qui a perdu le plus d’auditeurs (-1,2% d’audience en un an). Radio En Construction (RDC) est resté stable et Judaïca a enregistré une baisse de -0,2% de son auditorat. Seul Radio Bienvenue Strasbourg (RBS) a gagné en auditeurs parmi les radios locales (+0,3 d’audience).
«In graff we trust» : Rensone et Missy au sommet d’un art méconnu


J’ai longtemps pensé que les graffitis étaient l’œuvre de jeunes récalcitrants, flottant dans des fringues XXL, la mèche grasse tombant sur les yeux, qui déprécient les biens publics dans le seul but de cracher leur haine contre la société. J’ai longtemps pensé cela, jusqu’à ce que je rencontre Rensone, graffeur établi à Strasbourg.
Plan ozone déclenché dans la CUS
Le plan ozone de la Communauté urbaine de Strasbourg est lancé ce jeudi 26 juillet. L’association de surveillance et d’étude de la pollution atmosphérique en Alsace (ASPA) prévoit que le taux d’ozone dépassera 180 microgrammes par mètre cube aujourd’hui dans l’agglomération strasbourgeoise.

Les automobilistes sont invités à utiliser en priorité les transports en commun ou le vélo. La CTS met en vente, à partir d’aujourd’hui, des « tickets Ozone », vendus à 1,60€. Ils permettent de circuler de façon illimitée toute la journée sur tout le réseau CTS. Ils sont disponibles dans les distributeurs, aux stations de tramway, en boutique CTS et auprès des conducteurs de bus. L’opération sera reconduite le lendemain, vendredi 27 juillet.
Le réseau 67 met également en place une tarification particulière. Des billets aller-retour, à 2€, sont mis en vente à partir de ce jeudi. Ils sont valables sur l’ensemble du réseau du conseil général du Bas-Rhin.
Les boutiques Vélhop Centre, Gare et Université mettent à disposition des vélos au tarif de 3€ pour la journée, au lieu des 5€ habituels.
D’autre part, il est fortement déconseillé aux jeunes enfants, aux personnes âgées et aux personnes souffrant d’asthme, d’allergies ou de trouble cardiaques et respiratoire de pratiquer toute activité physique intense lors des pics d’ozone.
Une permanence téléphonique est mise à la disposition de la population pour toute information santé, Air santé : 03 88 37 37 37.
Plus de renseignements
Location de vélos: Vélhop
Réseau tramway et bus de Strasbourg: Compagnie des Transports Strasbourgeois
Cars du Conseil général: Réseau 67
Qualité de l’air: Atmo Alsace
La remise à plat du projet Wacken-Europe fait débat


Qu’est-ce qui a pu pousser la municipalité à revoir sa copie sur l’aménagement du quartier d’affaires Wacken-Europe ? Toutes les personnes proches du dossier à des degrés divers se sont posé cette question hier avec comme hypothèses un marché du bureau trop frileux, un chantage de Bouygues, des soucis juridiques en vue… Pour la Ville, rien de tout ça, juste une conséquence de la concertation.
Dans la guérilla que mènent certaines associations de quartier contre l’aménagement du quartier du Wacken (lire leur tribune), l’annonce de l’abandon des négociations sur la vente des terrains avec Bouygues immobilier mardi soir a sonné comme une confirmation de leurs critiques.
Arnault Prersdorff, président de l’association des résidents du Tivoli et animateur du site Sauvons le Wacken, les détaille :
« Il n’y a pas de concertation, les habitants ne sont ni consultés ni informés. On a envoyé des lettres au maire et au président de la CUS, elles sont restées sans réponse. Ce dernier rebondissement ne nous étonne pas : la municipalité a très mal préparé ce projet d’aménagement. Ça fait neuf mois que les négociations entre Bouygues et la Ville étaient engagées et on savait bien qu’elles allaient achopper, pour une raison ou une autre. Il y a trop d’incertitudes. »
Car les signaux envoyés par le marché de l’immobilier d’entreprise sont effectivement inquiétants. Une note de la Lettre de la Pierre publiée le 19 juillet parle d’un « niveau historiquement bas pour les transactions de bureaux à Strasbourg » :
« Au cours du premier semestre, les transactions se sont limitées à 22 000 m² (sur 3 millions de m² de bureaux sur la CUS). Les transactions les plus élevées, signées BNP Paribas Real Estate, se limitent à 1 080 m² (installation de la centrale de réservation Amadeus à l’Espace européen de l’entreprise de Schiltigheim) et à 2 000 m² pour la vente à SCPI d’un clé en mains de Vinci. »
Et la note conclut ainsi :
« L’agglomération alsacienne est donc mal partie pour atteindre son niveau de référence de 60 000m² placés annuels. Si la baisse perdurait, elle inciterait sans doute à la plus grande prudence la Communauté urbaine pour le lancement, même phasé, des gros projets qui sont dans ses cartons, à commencer par le quartier d’affaires Wacken-Europe confié à Bouygues Immobilier. »
Pour certains observateurs, qui souhaitent rester anonymes pour ne se fâcher avec personne, il est clair que Bouygues n’est pas parvenu à vendre suffisamment de lots pour rassurer les banquiers et décrocher les prêts nécessaires à l’opération. La première tranche, c’est tout de même 40 000 m² de bureaux classiques. La Ville ne souhaitant pas baisser le prix de vente des terrains, qui sont déjà au niveau plancher des Domaines, l’annulation pourrait venir de Bouygues Immobilier. Contacté, le groupe de BTP n’a pas souhaité communiquer.
Alain Fontanel, adjoint au maire de Strasbourg en charge de ce dossier, balaie cette hypothèse :
« La Ville et Bouygues ont mis un terme aux négociations de vente en cours d’un commun accord. On s’est aperçus que les conditions initiales du marché avaient évolué. Il est donc nécessaire de passer un nouveau marché. Quant au marché de l’immobilier, il s’agit ici de bureaux de grands standings, en manque d’offre à Strasbourg. Il n’y a aucun problème de commercialisation. »
Mais s’il y a nouveau marché, il y aura un nouveau concours, et donc d’autres opérateurs pourront se voir choisir à la place de Bouygues. Lors du premier appel à projet, Nexity avait concouru avant que Bouygues Immobilier, associé à l’architecte Christian de Portzamparc, ne soit finalement choisi avec ce projet en novembre 2011 :
L’existence d’un risque juridique
On imagine mal Bouygues Immobilier s’asseoir sur ce projet comme ça, surtout après tout le travail qui a déjà été fourni depuis plus d’un an. L’autre hypothèse qui pourrait avoir provoqué l’annulation de la vente est l’existence d’un risque juridique dans le montage du projet.
Un architecte proche du dossier explique :
« Il y a une dizaine de jours, la Ville et Bouygues ont découvert une faille dans la procédure. Je ne sais pas si c’est ce qui a provoqué l’annulation de la vente mais sur ces marchés très importants, il y a forcément un passage devant le juge administratif à un moment où à un autre, ce sont des dossiers très attaqués. L’existence d’une faille aurait pu donner lieu à des pénalités très importantes. La Ville a donc fort bien pu décider de tout remettre à plat, pour sécuriser la procédure. »
Pour Pascal Mangin, conseiller municipal d’opposition, l’irrégularité de la procédure ne fait aucun doute :
« Catherine Trautmann avance des explications à caractère juridique pour le moins alambiquées alors que M. Alain Fontanel s’était engagé sur la régularité juridique du projet. Nous sommes intervenus à plusieurs reprises, notamment en Conseil Municipal, pour dénoncer l’irrégularité et l’opacité de la procédure. En effet, Roland Ries et Alain Fontanel ont fait le choix d’offrir à un promoteur unique près de 100 000 m² de terrains (…) sans concertation, sans appel public à la concurrence et sans installation d’un organe pluraliste pour départager les offres. »
Mais pour Alain Fontanel, ce sont les résultats de la concertation, justement, qui ont présidé à l’annulation de la procédure :
« Au conseil de quartier de la Robertsau, il est apparu assez tardivement une demande plus importante que prévue de logements dans ce quartier. Le maire a également souhaité ajouter des logements sociaux, qui n’étaient pas prévus dans les plans initiaux. Même chose pour la crèche municipale. Nous avons intégré ces demandes au projet global d’aménagement. Le risque juridique aurait été de continuer avec ces modifications, sans relancer la procédure. L’ensemble du projet, qui s’étale jusqu’en 2017, ne prendra que quatre à cinq mois de retard, ce qui est minime dans un projet d’aménagement de cette ampleur. »
Une nouvelle délibération sera proposée au conseil municipal à l’automne. La rentrée va être animée.
Pour en savoir plus
Sur Rue89 Strasbourg : La ville reprend à zéro l’aménagement du quartier Wacken-Europe
Sur Rue89 Strasbourg : Plus de clarté pour le projet Wacken-Europe ! (Tribune)
Sur Rue89 Strasbourg : Ce que Bouygues va faire du quartier Wacken-Europe
70 201 personnes cherchent un emploi dans le Bas-Rhin

Le Pôle emploi a publié aujourd’hui les (mauvais) chiffres du chômage en Alsace pour le mois de juin. Globalement, 120 485 personnes sont sans emploi (catégorie A) ou en situation de faible emploi (catégories B et C) en Alsace, le Bas-Rhin se taillant la part du lion, à la fois en nombre (70 201 d’inscrits en catégories A, B et C) et en augmentation par rapport au mois de mai 2012 (+1,7% dans le Bas-Rhin pour une moyenne française de 1,1%).
Seule une légère baisse (-0,9%) des demandeurs d’emploi chez les hommes âgés de 25 à 45 ans est à noter pour le mois de juin en Alsace, toutes les autres tranches d’âge et de sexe étant par ailleurs en augmentation. Si on compare avec le mois de juin 2011, il y a aujourd’hui 6% de femmes et 9,2% d’hommes de plus en situation de recherche d’emploi.
Parallèlement, les offres d’emploi ont baissé de 7,6% au cours des trois derniers mois en Alsace, selon le Pôle emploi.
Toutes les courbes sont à la hausse comme vous pouvez le constater sur le document ci-joint.
Tribune : Plus de clarté pour le projet Wacken-Europe !


Le projet Wacken-Europe est « mal ficelé », selon un collectif d’associations de résidents du Wacken, de la Robertsau, de Neudorf et de Schiltigheim. Alors que la Ville reprend les bases de l’aménagement de ce futur quartier d’affaire, ils dénoncent dans cette tribune un manque de concertation, des transports en commun insuffisants et des nuisances à venir préoccupantes.
La Région choisit la voie dure pour régler le cas d’Iconoval


L’histoire d’Iconoval se termine très mal. Cette agence de développement économique autour de l’image lancée par la Région Alsace en 2004 ne pourra pas payer les cinq salariés restants en juillet et août ; le Conseil régional, en conflit avec l’ancien directeur, n’a pas versé les subventions promises.
Gravières d’Alsace : plus de 30 lieux de baignade à tester l’été

Pour les allergiques au chlore et aux bassins surpeuplés, Rue89 Strasbourg a référencé les gravières et plans d’eau d’Alsace (voir la carte ci-dessous), sans oublier quelques bons spots chez nos voisins allemands.
L’agglomération strasbourgeoise compte plusieurs plans d’eau, surveillés ou non, pour satisfaire les besoins de baignade et de châteaux de sable. Les plus célèbres sont celui du Baggersee, qui désigne des lacs artificiels creusés à la base pour extraire du gravier, et le lac Achard à Illkirch-Graffenstaden. On peut aussi citer la Ballastière à Bischheim et la gravière de Reichstett.
La gravière de la Wantzenau est quant à elle interdite à la baignade. Elle est actuellement exploitée et se situe sur une propriété privée. Aucun de ces plans d’eau n’est payant, et ceux d’Illkirch sont facilement accessibles par les transports en commun. Attention ! Avec les beaux jours, ces gravières sont rapidement saturées. Mais les amateurs de pieds dans le sable et de baignade n’ont pas à s’inquiéter, de nombreux plans d’eau alternatifs existent à proximité.

Piquer une tête en Allemagne…
Notamment outre-Rhin. Détail toutefois, les plans d’eau allemands sont aussi fréquentés par les naturistes. Mais certains sont réputés, comme celui de Kork, à 5 kilomètres de Kehl. Il est accessible en voiture, direction Offenburg, sur la voie rapide 28 menant à l’A5 (Karlsruhe-Bâle). L’eau est très propre et la fréquentation n’est pas trop importante. Il y a également deux plans d’eau au nord-est d’Offenburg.
Même les amateurs de sensations fortes peuvent facilement trouver de quoi se faire plaisir. Un plan d’eau se trouve à deux pas du parc d’attraction Europa Park, à Rust. Il est possible de s’y rendre par les cars du Réseau 67 via la ligne 271, en partant des Halles ou du Baggersee (8€) ou en voiture en prenant l’A5 en Allemagne, direction Bâle, sortie n°57b Rust. Le plan d’eau se situe au nord du parc, à proximité du parking.

Hors de l’agglomération, citons la gravière de Wittisheim, près de Sélestat, qui dispose d’équipements sportifs intéressants, comme un terrain de beach-volley et des installations pour les enfants. Elle est accessible par la N83, direction Sélestat, en sortant à hauteur de Hilsenheim et d’Ebersmunter. Wittisheim se situe au sud-est de Hilsenheim, sur la D210. Plus au nord, la gravière de Brumath dispose d’une plage de près de 200 mètres de long. Son accès est gratuit mais le parking est payant (3€). Elle se situe juste à côté du parc d’aventures de Brumath.
… ou en montagne
Un peu plus loin, la base nautique de Colmar est accessible par l’A35, sortie Colmar, puis, au rond-point de la Statue de la Liberté, le plan d’eau est indiqué. Pour se rendre à celui de Reiningue, à huit kilomètres de Mulhouse, il faut suivre la direction de Mulhouse sur l’A35 puis prendre l’A36 direction Belfort, prendre la N66 à la sortie n°16b direction Epinal et la direction de Reiningue sur la D19. Le plan d’eau se trouve au bord de cette route.

Il est également possible de se baigner dans les lacs vosgiens, aux « risques et périls » des nageurs car ces sites sont souvent non surveillés. L’eau peut y être très froide et les profondeurs, surprenantes. Celui de Kruth est très prisé dès l’arrivée de beaux jours. Il y en a trois autres, à proximité de Mittlach, au fond de la vallée de Munster : les lacs Fischboedle et Altenweiher, et le Schiessrothried.
À 100 kilomètres et 1h30 de Strasbourg, ces petits lacs permettent de profiter de beaux paysages tout en se rafraîchissant, à près de 1 000 mètres d’altitude. Pour s’y rendre, il faut prendre la direction de Colmar, sur l’A35 et prendre la sortie Munster. Il faut ensuite garder cette direction sur la N83 jusqu’au dixième rond-point et prendre alors la D417 direction Munster. Mittlach se situe à 10 kilomètres au sud-ouest de Munster, en suivant la D10.
La Ville reprend à zéro l’aménagement du quartier d’affaires du Wacken


Coup de théâtre dans le cadre du gigantesque aménagement du quartier d’affaires du Wacken. Alors que la Ville était entrée dans une phase de négociations exclusives avec le groupe Bouygues pour la cession et l’aménagement de ce quartier, la municipalité a tout annulé pour inclure d’autres chantiers dans le périmètre.
Bouygues Immobilier devait transformer le Wacken en un imposant quartier d’affaires. Les négociations entre la Ville et Bouygues ont duré toute l’année depuis le choix de la municipalité de confier l’opération au groupe de BTP en novembre 2011. Il s’agissait de céder 100 000 m² de terrains à Bouygues pour les transformer en bureaux et, pour 20% de la surface, en logements.
Mais la Ville a voulu ajouter des clauses au cours du processus, ce qui n’est apparemment pas possible. La Ville a annoncé mardi soir que la procédure de cession des terrains à Bouygues était annulée. Catherine Trautmann, adjointe au maire en charge de ce dossier détaille :
« Nous allons pouvoir réaliser la première tranche des aménagements extérieurs du Maillon plus vite que prévus. Nous allons également construire une crèche, qui est demandée par les habitants du quartiers. Et nous avons demandé à Bouygues d’inclure du logement social dans l’opération globale. Toutes ces nouvelles clauses changent le périmètre et la nature du projet d’aménagement, on n’est plus dans la vente simple de terrains. Par conséquent, il faut changer de procédure. Ça ne veut pas dire qu’on recommence tout, on a beaucoup avancé. »
Reste que les délais vont quand même s’allonger avant que la première pierre ne sorte de terre au Wacken. Une concertation aura lieu à l’automne et les habitants seront conviés à donner leur avis sur l’opération.
Si Bouygues est naturellement pressenti pour candidater à ce programme d’aménagement redéfini, d’autres opérateurs peuvent se présenter. Il n’y a plus, du moins officiellement, d’opérateur exclusif pour la construction de ce nouveau quartier de Strasbourg.
Pour en savoir plus
Sur Rue89 Strasbourg : la remise à plat du quartier Wacken fait débat
Sur Rue89 Strasbourg : Plus de clarté pour le projet Wacken ! (Tribune)
Sur Rue89 Strasbourg : Ce que Bouygues va faire du quartier Wacken-Europe
Sur Rue89 Strasbourg : Le quartier Wacken-Europe a enflammé le conseil municipal
Ce samedi, c’est braderie !
Agoraphobes attention ! Ce samedi, c’est la grande braderie à Strasbourg. Et comme aiment le rappeler ses organisateurs, les Vitrines de Strasbourg, c’est la première de France ! La grande braderie de Lille, ça compte pas, elle inclut des particuliers, na !
L’année dernière, la grande braderie avait attiré dans les rues du centre-ville de Strasbourg plus de 200 000 personnes. Chaque année, c’est le même programme : merguez, camelots, prix cassés, bibelots véritablement fabriqués en Chine, etc. Plus de 1200 commerçants se sont inscrits et 7 km de voie publique ont été réservés pour l’évènement. Et attention, la cerise sur le gâteau : cette année la braderie est inaugurée par Gérard Hernandez et Marion Game, alias Raymond et Huguette de « Scènes de ménages » ! Emilie Koenig, alias Miss Alsace 2012, sera aussi de la fête.
Précision : à ce jour, la grande braderie est maintenue, malgré les mauvaises prévisions météorologiques.
Y aller
Grande braderie de Strasbourg, samedi 28 juillet de 7h30 à 19h, dans tout le centre historique de Strasbourg. Rencontres dédicaces avec les artistes à 12h place Gutenberg, 15h30 place Kléber, et 16h30 à l’angle de la Grand Rue et de la rue du Fossé des Tanneurs.
(Article mis à jour vendredi 27 juillet 17h30)
L’impossible pénalisation de la prostitution à Strasbourg


Le gouvernement français planche sur une abolition totale de la prostitution. Pour l’instant, l’annonce n’a pas été suivie par un projet de loi mais à Strasbourg de toutes façons, la prostitution est en grande partie pilotée depuis l’Allemagne.
Fin de la liaison aérienne vers Roissy en décembre
Selon la CFDT, Air France a annoncé en comité d’entreprise aujourd’hui la fermeture de la ligne aérienne Strasbourg – Roissy Charles de Gaulle à partir de décembre. Malgré la baisse des taxes d’aéroport, un aller-retour Strasbourg – Paris en avion coûte entre 200 et 400€, soit souvent deux fois plus cher que le TGV et pour aucun gain de temps. Cette liaison était donc condamnée économiquement mais Air France s’en servait pour alimenter son « hub » (plate-forme) de Roissy Charles de Gaulle.
Il semble qu’Air France ait donc décidé de changer de stratégie, et acheminera ses clients des vols internationaux au départ de Paris via TGV, en réservant directement les places auprès de la SNCF. Le groupe aérien est toujours candidat pour affréter des TGV directement sous sa marque d’ailleurs, dès que la régulation du marché intérieur du transport par rail des voyageurs lui permettra de le faire. La SNCF disposant encore du monopole.
La CFDT condamne et désapprouve la décision de la direction d’Air France et parle « d’erreur stratégique » et craint un désengagement d’Air France de l’aéroport d’Entzheim. La rotation qu’Air France était composée de 4 allers-retours quotidiens vers l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Air France opère toujours une rotation vers Paris-Orly, et la compagnie aérienne a récemment renforcé ses lignes vers d’autres villes régionales, comme Toulouse, Nantes, Bordeaux et la Corse.



