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« Les Strasbourgeoises et Strasbourgeois engagés », un podcast de Rue89 Strasbourg. Dans cette série de portraits sonores, des militants racontent leur engagement, leur parcours. Deuxième épisode avec Adama, alias « Mama Souk », bénévole qui tient la cantine du Wagon Souk à Koenigshoffen.
Six jours sur sept, elle tient les fourneaux du Wagon Souk à Koenigshoffen et propose de généreux plats sénégalais (thiéb, yassa, mafé, pastels) à prix plancher. Adama a 62 ans, elle est originaire du pays de la Téranga au Sénégal et réside à l’Hôtel de la rue depuis mai 2019. Celle que tout le monde appelle « Mama Souk » est la cuisinière de ce lieu auto-géré, dédié à l’accompagnement de projets solidaires et interculturels.

Incapable de rester inactive, cette sexagénaire fait partie des trois piliers qui font vivre le Wagon Souk. En attendant un jour, peut-être, d’être régularisée, Mama Souk consacre son énergie et offre son sourire communicatif aux clients de sa petite cantine bariolée.

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Je vous signale d'autre part, que j'ai entendu parler d'un gars qui réparait les vélos là-bas avec ses propres outils et à qui on aurait promis un salaire au black pour ce faire. Ne voyant toujours rien venir, il a demandé aux gérant de récupérer ses outils. Or, le gérant (que vous connaissez sans doute) n'a pas voulu les lui rendre. L'insoumis a donc fait scandale auprès des personnes travaillant alentours, espérant qu'ils l'aident à récupérer au moins ses outils, à défaut d'argent. Ils ont appelé la police qui n'a rien pu faire car pas de factures à son nom. De plus, étant en situation irrégulière, il ne pouvait pas faire grand chose...
C'est quoi ce souk ?!?
Alors, je vous pose la question : les "bénévoles" sont-ils tous des sans papiers ? Quand on a rien, peut-on se permettre de consacrer tout son temps aux autres sans contre-partie aucune ? Est-on sûr qu'il n'y a pas d'exploitation de la misère ? Vous qui êtes des journalistes d'investigation, un média indépendant, n'y a t-il pas là matière à enquêter en profondeur ?