Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Foire Saint-Jean : Les Écologistes accusés de gâcher la fête

Foire Saint-Jean : Les Écologistes accusés de gâcher la fête
La foire Saint-Jean ne devrait plus avoir lieu à Strasbourg jusqu’en 2027.

Lors du conseil municipal du 9 décembre, la foire Saint-Jean a été au cœur d’un vif débat. Pour l’opposition, son annulation jusqu’à 2027 ne passe pas.

Pour les forains strasbourgeois, le mandat de Jeanne Barseghian (Les Écologistes) est-il la pire période depuis la guerre de Cent ans ? « La foire Saint-Jean est une tradition qui remonte à 600 ans (depuis la visite de Sigismond de Luxembourg en 1414, NDLR), et il aura suffi de votre arrivée à la tête de la Ville pour que la fête devienne subitement silencieuse », assure Jean-Philippe Vetter (Les Républicains), livrant sa pique comme une sentence historique. Tout au long de son intervention, le conseiller d’opposition étrille la gestion du dossier par la municipalité, voyant dans son annulation jusqu’en 2027 un « symptôme de déclin » pour Strasbourg.

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Élections universitaires : cinq promesses du candidat Mathieu Schneider

Élections universitaires : cinq promesses du candidat Mathieu Schneider
De gauche à droite : la professeure de chimie physique Hellwig Petra, la professeure de droit pénal, Juliette Lelieur, le vice-président Mathieu Schneider et le professeur d’anatomie Philippe Clavert.

Candidat de la liste « Au pluriel » pour la présidence de l’Université, Mathieu Schneider a dévoilé son programme et son équipe rapprochée lors d’une conférence de presse mardi 10 décembre.

Les élections pour la présidence de l’Université de Strasbourg (Unistra) approchent. Après avoir été le premier à annoncer publiquement sa candidature, Mathieu Schneider, vice-président de l’Unistra depuis 2015, continue de mener une campagne en rupture avec son ancien allié et actuel président Michel Deneken. Mardi 10 décembre, le candidat a présenté son programme et son équipe rapprochée. Sélection de cinq promesses portées par la liste « Au pluriel » au cours de la conférence de presse.

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Les Géorgiens manifestent pour une adhésion de leur pays à l’Union européenne

Les Géorgiens manifestent pour une adhésion de leur pays à l’Union européenne
Manifestants géorgiens place de la République, samedi 7 décembre.

Après un premier rassemblement samedi 7 décembre, la communauté géorgienne appelle à une manifestation devant le Conseil de l’Europe mercredi 11 décembre.

Natia et Tamar sont géorgiennes. Pour la deuxième fois depuis le début du mois, elles organisent un rassemblement de leur communauté à Strasbourg mercredi 11 décembre. En jeu : leur soutien au processus d’adhésion de la Géorgie à l’Union Européenne.

Une « crise existentielle » pour le pays

Depuis les élections législatives du 26 octobre et la reconduction au pouvoir du parti prorusse Rêve Géorgien, les manifestations se multiplient dans le pays. En cause, la remise en cause du processus d’adhésion à l’Union Européenne, pourtant engagé depuis mars 2022. La sincérité du scrutin du 26 octobre est critiquée à la fois par l’ONU et par d’autres observateurs, malgré l’assistance du Conseil de l’Europe. Un recours a été déposé par la coalition d’opposition pour contester le résultat de l’élection auprès de la Cour Suprême.

Dans les rues de Tbilissi, la capitale du pays situé au sud de la Russie et au nord de la Turquie, les opposants au régime et à cette décision sont réprimés. Un des chefs de l’opposition, Nika Gvaramia, a été frappé, arrêté et condamné à 12 jours de prison en marge des manifestations. Un autre membre de l’opposition, Koba Khabazi a été passé à tabac le 8 décembre.

Pour Natia, il est essentiel que les pays de l’Union Européenne comprennent les enjeux de son pays :

« En plus d’exprimer notre protestation, nous souhaitons vous montrer et expliquer l’ampleur de la crise existentielle à laquelle notre pays est confronté, ainsi que les méthodes employées par un gouvernement illégitime, dirigé par la Russie, pour réprimer les jeunes Géorgiens pro-européens. »

Le 7 décembre, la mobilisation des Géorgiens et Géorgiennes de Strasbourg a mobilisé environ 200 personnes.

Tram nord : avis défavorable de la commission d’enquête publique

Tram nord : avis défavorable de la commission d’enquête publique

La commission d’enquête publique sur l’extension du tramway vers le nord de l’agglomération a rendu un avis défavorable. L’Eurométropole de Strasbourg en a « pris acte » et promet de proposer un nouveau projet. Mais cette extension, qui devait être le principal aménagement de ce mandat, ne sera pas réalisée avant les prochaines élections municipales.

La présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs, a confié mardi la nouvelle à des journalistes de France 3 Alsace : le rapport de l’enquête publique sur l’extension du tramway vers le nord de l’agglomération (tram nord) se conclut par un avis défavorable.

Rendu la veille aux élus après trois mois d’écoute, d’analyses et de rédaction, cet avis détermine la faisabilité juridique de toutes les opérations suivantes, et notamment de la déclaration d’utilité publique, qui permet de prendre des arrêtés d’expropriation et des permis de construire. Les détails motivant cet avis défavorable ne sont pas encore connus. Le rapport, qui doit être examiné par le tribunal administratif, n’a pas été rendu public.

Déception à l’Eurométropole

« C’est malheureusement encore un projet retardé pour Schiltigheim », a commenté en fin de journée la maire de Schiltigheim, Danielle Dambach (Les Écologistes). Environ 1 500 habitants vont s’installer dans des logements ces prochaines années alors que le réseau de transports est déjà saturé. » Un nouveau projet de tram nord sera étudié et présenté, assure de son côté la présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, Pia Imbs :

« Nous prenons acte de l’avis défavorable de la commission d’enquête et nous ne ferons pas de recours. Nous devons étudier le rapport avant de le commenter plus avant mais je souligne que le principe du tram nord n’est pas remis en cause, la commission d’enquête est convaincue que le nord de l’agglomération a besoin de cet équipement. Il nous faut revenir avec de nouvelles propositions. »

Un nouveau projet de tram nord sera étudié et présenté, assure de son côté la présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, Pia Imbs.Photo : Pierre France / Rue89 Strasbourg

Pia Imbs n’a pas été en mesure de préciser les délais mais il est désormais certain que le tram nord ne pourra pas se faire dans ce mandat, les élections municipales étant prévues en 2026. De nouvelles études doivent être commandées, puis réalisées, avant qu’un nouveau projet puisse de nouveau se présenter en enquête publique. Au moins deux ans sont nécessaires.

Jeanne Barseghian, maire (Les écologistes) de Strasbourg, s’est dite déçue tout en rappelant sa détermination à « poursuivre dans cette voie, par souci d’équité territoriale pour les habitants du nord de la ville et pour répondre aux enjeux climatiques ».

Lors d’une conférence de presse, Jeanne Barseghian s’est exprimée sur l’avis défavorable rendue par la commission d’enquête publique à propos du projet d’extension du tram vers le nord de l’Eurométropole. Photo : Pierre France / Rue89 Strasbourg

Le projet du mandat

Ce projet était le principal aménagement urbain des mandats eurométropolitain et municipaux. En résumé, il proposait de supprimer les coupures routières entre Strasbourg et Schiltigheim pour rapprocher les deux communes avec un grand parc et un « tissu urbain apaisé », c’est à dire laissant une large place aux vélos et à la marche. Il prévoyait aussi de faire passer le tramway par l’ouest de Schiltigheim et à Strasbourg par les boulevards de la gare et l’avenue des Vosges. Cette dernière portion a mobilisé les élus de droite et socialistes qui se sont élevés contre ce tracé.

Dans un communiqué, le maire de Bischheim Jean-Louis Hoerlé, a indiqué :

« Le conseil municipal de Bischheim a délibéré pour demander une optimisation des transports en commun, notamment au travers d’études de solutions alternatives et l’amélioration considérable du réseau de bus. Cette demande, à l’instar des questionnements soulevés par les habitants lors des différentes phases de concertation, n’a jamais été prise en considération par l’Eurométropole de Strasbourg. »

Les oppositions se sont ensuite fédérées, entre citoyens inquiets par la suppression de voies de circulation et de places de parkings, et des élus d’opposition qui ont qualifié « d’idéologique » ces aménagements réduisant la place de la voiture dans les beaux quartiers. Plus de 6 000 contributions « contre » le tram nord ont été reçues par la commission d’enquête publique. Le coût total du projet, estimé à 268 millions d’euros, a également été critiqué, surtout au regard du faible nombre de kilomètres de voies prévues (4,8 km). En outre, la municipalité de Bischheim, dont la partie finale du trajet prévu était sur son ban communal, avait voté contre le projet.

Des chefs de file de l’opposition métropolitaine ont fustigé « la méthode des écologistes ».

Mardi en fin de journée, les élus métropolitains d’opposition ont fustigé « la méthode des écologistes, sanctionnée par la commission d’enquête. » Catherine Trautmann (PS), Jean-Philippe Vetter (LR), Pierre Jakubowicz (Horizons), Nicolas Matt (Renaissance) ainsi que les maires d’Illkirch-Graffenstaden, Thibaud Philipps (LR), et de Lingolsheim, Catherine Graef-Eckert (LR) ont regretté que leurs alertes « n’aient jamais été entendues par les écologistes, voire ont été traitées avec mépris. » « Cet avis défavorable en provenance d’une commission indépendante n’aurait jamais dû arriver dans une ville qui sait faire du tramway, » a repris Pierre Jakubowicz. Catherine Trautmann, ancienne maire de Strasbourg entre 1989 et 2001, a rappelé que « jamais en 30 années de tramway strasbourgeois, une enquête publique ne s’était conclue par un avis défavorable. »

Des avis favorables « avec réserves » avaient été émis lors des enquêtes publiques sur l’extension du tramway vers Kehl en 2013 et au-delà de Koenigshoffen en 2023, des réserves qui avaient été levées et qui n’avaient pas empêché les travaux.

Nazih Kussaibi d’Alsace Syrie : « Je veux y croire »

Nazih Kussaibi d’Alsace Syrie : « Je veux y croire »
Nazih Kussaibi, président d’Alsace Syrie, devant le stand de l’association au village du partage du Marché de Noël.

Président de l’association Alsace Syrie, Nazih Kussaibi a vécu dimanche un événement qu’il attendait depuis 40 ans, la fin de l’emprise de la dynastie Assad sur la Syrie.

Lundi 9 décembre sur le stand d’Alsace Syrie, place Kléber juste à côté du grand sapin du Marché de Noël de Strasbourg, Nazih Kussaibi vend des pâtisseries arabes et propose du thé à la menthe au bénéfice de l’association qu’il préside depuis plus de dix ans, Alsace Syrie. Mais lundi, son sourire à moustache légendaire est plus marqué qu’à l’accoutumée. Il a vécu la veille un événement qu’il attendait depuis plus de quarante ans : la fin de la dictature de la dynastie Assad en Syrie.

Rue89 Strasbourg : Des forces rebelles ont pris le contrôle des principales villes syriennes en quelques jours. Quel est votre sentiment après la fuite de Bachar al-Assad en Russie, avez-vous été surpris ?

Nazih Kussaibi : J’ai été surpris, comme tout le monde. Quand l’offensive des rebelles a débuté, je ne pensais pas que l’armée du régime s’effondrerait aussi vite. J’ai suivi chaque minute la progression des rebelles, en m’informant à partir des éléments publiés sur les réseaux sociaux, les médias et ce que me transmettaient ma famille et mes amis sur place. Particulièrement, je voulais savoir quand les rebelles arriveraient à Homs où habite ma famille. Ils y sont arrivés dimanche presqu’en même temps qu’à Damas !

« Il n’y a presque pas eu de combats, c’est inespéré ! »

Nazih Kussaibi

C’est extraordinaire ! Et surtout, il n’y a presque pas eu de combats, c’est inespéré. Je suis si heureux. La Syrie a tellement souffert de ce régime : un million de tués et de disparus, des centaines de milliers de prisonniers, douze millions d’exilés soit la moitié de la population…

Les rebelles sont présentés comme menés par des djihadistes. Craignez-vous l’établissement d’une dictature religieuse ?

Il y a un dicton en Syrie : « À choisir entre Assad et le diable, nous choisissons le diable. » C’est vrai que le Hayat Tahrir Al-Cham (HTC, qui a dirigé les rebelles, NDLR) a eu un engagement djihadiste mais ses discours ont changé. Je veux y croire. Je suis plein d’espoir. Des assurances ont été données aux minorités religieuses et ethniques. Par exemple, un cardinal catholique a été nommé préfet d’Alep par les rebelles pour la période de transition, c’est un très bon signal. Al-Joulani (le fondateur du HTC, NDLR), je ne l’aime pas beaucoup mais il a demandé qu’il n’y ait pas d’actes de vengeance sur les Alaouites (l’ethnie sur laquelle s’appuyait le clan Assad, NDLR), il faut le croire.

Quels sont vos espoirs pour les jours à venir ?

La Syrie est une mosaïque de peuples, personne ne peut gouverner seul. J’espère qu’un nouveau régime va se mettre en place sans heurt. J’espère que les membres de l’ancien régime qui ont du sang sur les mains seront jugés, soit par la Cour pénale internationale, soit en Syrie, et à commencer par le premier d’entre eux, c’est à dire Bachar Al-Assad.

Et puis surtout j’espère pouvoir me rendre très vite à Homs. Mon frère est gravement malade et je ne l’ai pas vu depuis 2011. Puisque j’ai manifesté contre le régime, j’aurais été arrêté si j’y étais retourné. Cela fait plus de dix ans que je n’ai pas vu ma famille.

Pour la suite, je vais évidemment être très attentif à l’installation du nouveau gouvernement et s’il y a de nouvelles atteintes aux droits de l’Homme, s’il y a de nouvelles persécutions, eh bien je reprendrai les manifestations…

Droit de réponse de l’association Horizon Amitié

Droit de réponse de l’association Horizon Amitié
L’État verse des millions d’euros tous les ans à Horizon Amitié, acteur majeur de l’aide sociale à Strasbourg.

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Punaises de lits, terrain de sport et Conseil de l’Europe… Les points votés au conseil municipal

Punaises de lits, terrain de sport et Conseil de l’Europe… Les points votés au conseil municipal
En dehors du rapport d’activité, pas de délibération majeure lors de cette séance du conseil.

Lors du conseil municipal du lundi 9 décembre, les élus strasbourgeois ont adopté une série de délibérations allant de la lutte contre les punaises de lits à la vente d’un terrain au Conseil de l’Europe.

Groupés en cercle comme une équipe de foot, le personnel du très rigoureux service du protocole tient un dernier briefing. Autour d’eux, la grande salle du centre administratif est encore vide, mais tout est là pour le traditionnel déjeuner de Noël : les grandes tables dressées, les serviettes pliées en quatre et les couverts soigneusement alignés. Ne manque au tableau qu’un détail : les élus strasbourgeois.

À midi, ils étaient encore enfermés au sein du conseil municipal, débutant à peine son ordre du jour. Démarrant par la présentation du rapport d’activité et du développement durable, la séance du lundi 9 décembre a été traversée par une série de points très variés, évoquant pêle-mêle l’amicale du personnel de l’administration, les punaises de lit ou la construction d’un nouveau terrain de sport.

Début de conseil

Après l’appel des élus et la lecture de l’ordre du jour, la séance s’ouvre par une prise de parole de l’ancienne adjointe Soraya Ouldji, ayant quitté le groupe de la majorité durant l’été. L’élue revient sur la précédente séance du conseil, où elle s’est retrouvée au centre d’un échange houleux entre la majorité et l’opposition :

« Il y a eu des accusations gratuites et diffamatoires (de la part de son ancien groupe, NDLR) dans le but de me décrédibiliser. (…) Il faut que cette entreprise de décrédibilisation et d’écrasement de l’opposition cesse. Que nous puissions toutes et tous à nouveau nous concentrer sur ce pour quoi nous sommes élus. »

Avant d’entamer le vote des délibérations retenues, la maire Jeanne Barseghian a également confirmé l’attribution d’une protection fonctionnelle à la conseillère d’opposition Anne Pernelle Richardot (PS), cible depuis plusieurs semaines de menaces et d’un harcèlement en ligne. « Tout cela a commencé le 26 novembre, lorsque je suis citée dans un tweet de Rima Hassan (…). Il aura fallu plusieurs relances de Catherine Trautmann, pour avoir enfin une communication par mail de la maire aux élus sur le sujet », raconte l’élue socialiste.

Débat autour de l’amicale des agents

Après avoir débattu du dernier rapport d’activité et de développement durable 2023, l’exécutif propose dans sa délibération suivante de déléguer au Comité national d’action sociale (CNAS) la gestion de l’action sociale pour ses agentes et ses agents. Les services fournis par l’action sociale sont divers, comme l’épargne vacances, la garde d’enfants ou l’accompagnement du handicap…

L’élu d’opposition Pierre Jakubowicz (Horizons) s’inquiète que cette délégation ne se fasse au détriment de l’Amicale des personnels de l’Eurométropole, la structure historiquement en charge de ces services : « Cette adhésion au CNAS va de facto opérer un transfert de charge et de financement. » Bien que son groupe vote en faveur de la délibération, l’élue communiste Yasmina Chadli soulève les mêmes interrogations.

Le premier adjoint Syama Agha Babaei se veut rassurant. Il donne des gages sur le soutien de la municipalité à l’organisation :

« L’Amicale garde sa structure. Non seulement les moyens alloués par la collectivité – c’est-à-dire des équivalents temps pleins mis à sa disposition – sont préservés, mais ses moyens de fonctionnement quotidien sont augmentés. Avec une condition : retravailler un projet associatif en lien avec l’ensemble des agentes et des agents. »

La délibération est finalement adoptée à l’unanimité.

Lutte contre les punaises de lit

Une délibération promouvant la lutte contre les punaises de lit a également été adoptée. Elle engage la Ville à soutenir un programme dédié de l’Union départementale de la confédération syndicale des familles du Bas-Rhin (UDCSF 67). Concrètement, le programme de prévention s’appuiera sur la formation de bénévoles et de partenaires implantés dans les quartiers particulièrement touchés par les infestations de punaises de lit. La Ville propose de soutenir le projet à hauteur de 7 200€. Là encore, la délibération est adoptée à l’unanimité.

Nouveaux terrains de foot et d’athlétisme

La Ville a également acté l’attribution d’une subvention d’un million d’euros au bénéfice de la Région Grand Est, pour la construction de nouvelles installations sportives à Koenigshoffen, au stade Charles Frey, à proximité immédiate du Centres de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS).

Dans le détail, il s’agira d’un stade de foot en gazon synthétique et d’une piste d’athlétisme comportant quatre couloirs de 400 mètres, et six couloirs de 110 mètres ; les deux installations seront éclairées. En prime, la Région prévoit la construction de bureaux et de vestiaires.

Le coût total des travaux est estimé à 2 450 000 euros. En échange de sa participation financière, la Ville pourra également disposer du terrain pour ses clubs et ses groupes scolaires « pour un besoin en volume horaire total estimé à 1 600 heures par an et ce pour une durée de 15 ans à compter de la mise en service des équipements », précise la délibération. Le point n’ayant pas été retenu, la délibération est adoptée.

Une maison France services à Cronenbourg

La Ville de Strasbourg s’engage à mettre à disposition un local pour soutenir l’installation d’une maison France services au nord de Cronenbourg. La préfecture du Bas-Rhin a poussé pour sa création « en réponse aux émeutes de 2023 », rajoute le texte encadrant la délibération.

Les locaux se situeront au 9 rue Einstein et la structure sera gérée par l’association Viaduq 67. En plus de cette mise à disposition, la Ville octroie un subvention de 6 000€, pour aider à l’achat de matériel informatique. La délibération est adoptée à l’unanimité.

Vente d’une parcelle de terrain au Conseil de l’Europe

Premier point à l’ordre du jour, la vente d’une parcelle de terrain au Conseil de l’Europe a été entérinée sans débat par les élus strasbourgeois. Le terrain d’une taille d’environ 37 ares est située rue Lauth, en plein quartier de l’Orangerie et à proximité immédiate du siège du Conseil de l’Europe. Il est cédé  pour un montant approchant les 1 300 000 euros.

Cette zone servira à l’installation de bureaux et de laboratoires pour la Direction européenne de la qualité du médicament et des soins de santé, une direction liée au Conseil de l’Europe.

Élections agricoles : la FNSEA face à la colère contre son modèle mondialisé

Élections agricoles : la FNSEA face à la colère contre son modèle mondialisé
Une manifestation de la FNSEA devant le Parlement européen en mars 2024.

À l’approche des élections professionnelles, la Coordination rurale et la Confédération paysanne dénoncent le soutien de la FNSEA à la mondialisation de l’agriculture alors que les paysans souffrent de la concurrence internationale.

Avec leurs tracteurs, 350 agriculteurs bloquaient le pont de l’Europe à Strasbourg le 18 novembre. Une démonstration de force des syndicats majoritaires, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs, à l’approche des élections professionnelles de janvier 2025. La mobilisation visait à s’opposer au traité de libre échange entre l’Union Européenne et les pays du Mercosur.

Marie Paule Boehler, éleveuse de chèvres à Uttenheim, s’agace de cette « revendication malhonnête ». Tête de liste de la Coordination rurale, elle a manifesté à plusieurs reprises à Strasbourg avec le même mot d’ordre. « La FNSEA demande la même chose que nous, alors que leur président Arnaud Rousseau dirige le groupe Avril, une multinationale qui importe des céréales d’Ukraine. »

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La CGT et l’Unsa entament une grève illimitée au Groupe hospitalier Saint-Vincent

La CGT et l’Unsa entament une grève illimitée au Groupe hospitalier Saint-Vincent
Soignantes de la clinique de la Toussaint.
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Rassemblement mardi 10 décembre pour les frais de scolarité des étudiants étrangers

Rassemblement mardi 10 décembre pour les frais de scolarité des étudiants étrangers

Mardi 10 décembre à 13h, le syndicat Alternative étudiante Strasbourg appelle à une manifestation contre la hausse des frais de scolarité pour les étudiants venant d’au-delà de l’Union européenne, en place depuis la rentrée 2024.

« Ce n’est pas aux étudiants visitants de payer la casse du service public. » Dans son post Instagram invitant au rassemblement de mardi 10 décembre, le syndicat Alternative étudiante Strasbourg (AES) rappelle que les frais de scolarité pour les étudiantes et les étudiants de master venant d’en dehors de l’Union européenne (UE) s’élève à… 3 879 euros. Ces frais sont 16 fois plus élevés que ceux demandés aux étudiants de l’UE.

Au fil d’un dossier de presse de 33 pages, l’AES détaille la mise en place de la politique qu’elle juge discriminatoire et comparable à une sélection des étudiants par l’argent. Depuis la rentrée 2024 pour les masters, les étudiantes et étudiants « extra-communautaires », venant d’en dehors de l’UE, doivent payer des droits de scolarité différenciés s’ils entament leur première année à l’université de Strasbourg. Certaines exceptions exonèrent du paiement – avoir le statut de réfugié, être québécois, être en doctorat…

Mais comme le prévoit une délibération du conseil d’administration de l’université de septembre 2023, seuls 10% des étudiants inscrits pourront bénéficier de ces exonérations, hors boursiers et autres cas spécifiques.

Détresse psychologique et précarité

En 2019, 10 000 étudiants étrangers étudiaient à l’Université de Strasbourg, dont 7 000 venaient d’en dehors de l’UE, selon un courriel du président de l’Université Michel Deneken reproduit par l’AES dans un dossier transmis à la presse.

Toujours selon le syndicat, des dizaines d’étudiantes et étudiants en master ont ainsi dû abandonner leurs études :

« En France, parmi les universités publiques, seules 13 universités appliquent intégralement les frais différenciés pour les étudiants étrangers extra-européens, comme prévu par la stratégie “Bienvenue en France” mise en place en 2019. En revanche, 115 universités ont choisi de ne pas appliquer cette augmentation en proposant des exonérations partielles ou totales pour maintenir des frais plus accessibles aux étudiants concernés. »

Selon un appel à témoignages lancé par l’AES en octobre 2024, l’augmentation de ces frais suscite une détresse psychologique et augmente encore la précarité de celles et ceux qui voyaient en France l’espoir d’une éducation qualitative et abordable. 40% des étudiantes et étudiants étrangers peineraient même avant cette mesure à subvenir à leurs besoins, rappelle l’AES.

Le but de la manifestation est de demander l’exonération des frais, le remboursement pour ceux déjà prélevés, l’application des frais de scolarités nationaux pour toutes et tous et la création d’une cellule d’aide psychologique.

Premières années très déficitaires pour le cinéma Cosmos

Premières années très déficitaires pour le cinéma  Cosmos
La grande salle

Les premières années d’exploitation du cinéma municipal sont rudes pour l’équipe qui a repris la délégation en 2023. Après avoir perdu près de 100 000€ en 2023, Le Cosmos accuse un déficit équivalent après six mois d’activité en 2024.

Un bilan de la première année de gestion du cinéma municipal par l’association Le Troisième Souffle est présenté dans la délibération sur les sociétés satellites de la Ville de Strasbourg, présentée au conseil municipal du lundi 9 décembre. Et les chiffres ne sont pas bons : en sept mois, Le Cosmos a perdu plus de 100 000€ sur son résultat d’exploitation. La faute, selon l’analyse des services de la Ville de Strasbourg, à une fréquentation trop faible et à des charges de personnel trop importantes.

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Face à une pauvreté croissante, la municipalité défend son bilan

Face à une pauvreté croissante, la municipalité défend son bilan
En deuxième depuis la gauche, l’adjoint en charge de l’équité territoriale Benjamin Soulet.

Lors du conseil municipal de Strasbourg du lundi 9 décembre, la municipalité évoquera l’état de la précarité à Strasbourg et dressera l’inventaire des actions qu’elle mène face à cette situation.

En comparaison avec le chaos qui règne au sein de l’Assemblée nationale, le conseil municipal de Strasbourg ne peut qu’être plus paisible. Pas de 49-3 ni de motion de censure, pas de guérilla parlementaire, mais un ordre du jour qui se consacre à des sujets aussi variés que l’ouverture d’une maison France Services, le régime indemnitaire des policiers municipaux ou la prolifération des punaises de lit.

Ce lundi 9 décembre (à suivre en direct à partir de 10h), les élus strasbourgeois se pencheront aussi sur le rapport d’activité et de développement durable 2023. Ce document de plus de 150 pages mentionne notamment l’état de la précarité à Strasbourg, et les politiques adoptées par la municipalité pour y faire face.

Pauvreté en hausse

En reprenant les chiffres indiqués dans le rapport, on relève une augmentation quasi constante du taux de précarité, c’est-à-dire du nombre de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. À Strasbourg ce taux passe de 24,80% en 2015 à 26% en 2018 et stagne depuis à ce même niveau, jusqu’en 2021.

Parfois lacunaire, le document ne livre pas de chiffres plus récents. Même cas de figure sur le territoire des 33 communes de l’Eurométropole, où le pourcentage passe de 19,50% en 2015 à 20,7% en 2021. Dans le Bas-Rhin, « près de 53% des allocataires du RSA habitent à Strasbourg, alors que la ville ne représente qu’un quart de la population du département », souligne encore le document.

Dans le détail, le rapport met en exergue la forte proportion de jeunes précaires : le taux de pauvreté chez les moins de 30 ans stagne à 33% en 2021. Chez les personnes de plus de 75 ans, une progression plus nette s’observe, passant de 8% en 2015 à 14% en 2021.

Inventaire des mesures en place

En quelle mesure ce constat est-il imputable à une municipalité et non au gouvernement ? « On peut se demander ce qui a été fait pendant quatre ans pour diminuer la pauvreté », interroge la conseillère d’opposition Céline Geissmann (PS). « Je ne dis pas que tout est de la faute des écologistes, puisque l’évolution de la pauvreté est multifactorielle. Mais est-ce que nos politiques publiques ont permis d’atténuer le choc ? Aujourd’hui je n’en suis pas sûre. » « On se bat avec une cuillère dans un océan », se défend Benjamin Soulet, co-président du groupe majoritaire Strasbourg écologiste et citoyenne. « Ces questions de pauvreté suivent surtout des logiques nationales, parfois même européennes et mondiales. »

Céline Geissmann, conseillère municipale d’opposition socialiste.

L’élu ne nie pas pour autant les marges de manœuvre locales, assurant que la municipalité cherche à jouer un rôle positif sur la vie et le retour à l’emploi des précaires ; il met notamment en avant la réforme de la tarification solidaire, ou le lancement d’un programme améliorant l’accès aux droits sociaux. « Un de mes plus gros regrets durant ce mandat, ça reste l’échec du programme Territoire zéro chômeur », reprend Benjamin Soulet. « Tout ça à cause d’une collectivité qui refuse de jouer le jeu… » En l’occurrence, la Collectivité européenne d’Alsace, qui avait refusé de donner suite au programme visant à faciliter l’accès à l’emploi des chômeurs.

Responsabilité de l’État

« En plus de nos actions, la Ville a pu également faire du plaidoyer auprès des autorités compétentes, en prenant position par exemple contre des projets de loi néfaste pour les précaires, comme la réforme de l’assurance chômage », complète Floriane Varieras, adjointe aux solidarités et également co-présidente du groupe Strasbourg écologiste et citoyenne.

« Je refuse d’adhérer au discours de déresponsabilisation totale de la Ville », insiste l’élu d’opposition Pierre Jakubowicz (Horizons). « La municipalité a quand même des marges budgétaires, elle peut notamment mobiliser les 2 millions d’euros d’économies du CCAS (Centre communal d’action social, NDLR). » « De la part du centre et de la droite, ces critiques me font rire jaune », rétorque Floriane Varieras. « Il faut rappeler que c’est Renaissance et la droite qui sont au pouvoir depuis sept ans au gouvernement. » Concernant les excédents du CCAS, l’adjointe aux solidarités précise qu’ils ont été dépensés durant les années 2023 et 2024, principalement dans le service d’hébergement suite aux sinistres, mais aussi l’amélioration des conditions d’accueil ou le renforcement du personnel.

Chez les libraires indépendants, le casse-tête Bolloré

Chez les libraires indépendants, le casse-tête Bolloré

Le rachat du groupe d’édition Hachette par Lagardère, contrôlé par le milliardaire d’extrême droite Vincent Bolloré, a secoué le monde de l’édition. Dans les librairies indépendantes alsaciennes, la résistance s’organise.

À l’automne, le groupe Lagardère a mis la main sur Hachette Livre, principal éditeur et distributeur de livres en France, regroupant des maisons comme Fayard, Le Livre de Poche, Hatier ou encore Albin Michel. Ce groupe est contrôlé par le milliardaire d’extrême droite Vincent Bolloré, déjà connu pour avoir constitué un empire médiatique diffusant ses idées, avec notamment la chaine CNews.

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​​Suivre la lumière à travers « l’air noir » au Casino de Luxembourg

​​Suivre la lumière à travers « l’air noir » au Casino de Luxembourg
Black Air, vue d’exposition

Le Casino Luxembourg accueille l’exposition Black Air. Tirée d’une œuvre historique de Aldo Tambellini et Otto Piene, conçue par Amelia LiCavoli…

Black Air, un titre à première vue inquiétant, semble évoquer un monde marqué par la pollution, le chaos et un avenir incertain. On pourrait l’associer à une vision du futur dystopique et hostile, où l’humanité peine à respirer dans un monde où l’air est menacé. Pourtant, dans cette exposition au Casino de Luxembourg, ce n’est pas le cas. 

Le thème principal est « l’air noir », une énergie immatérielle qui se déploierait à travers toute chose. Ici cet air noir est rendu palpable à travers des performances, installations immersives et une publication dédiée. L’exposition accueille des œuvres d’art de Aldo Tambellini, Otto Piene, Ibrahim R. Ineke, Semiconductor, Max Kuiper, Lisa Slodki et Hans de Wit.

À propos de l’air ou de l’éther noir

Le nom ainsi que le concept de l’exposition s’appuient directement sur l’œuvre du même nom, d’Aldo Tambellini et Otto Piene. Aldo Tambellini est un artiste italien surtout connu pour ses vidéos expérimentales et performances électromédiatiques. Dans ce type de performance, l’artiste combine diverses formes d’art et technologies comme des sons, de musique en direct, de lumières de diapositives projetées, afin de créer une expérience immersive et interactive. Otto Piene est un artiste allemand proche de l’école de Düsseldorf, cofondateur du groupe Zero avec l’artiste multimédia Heinz Mack.

L’œuvre Black air a été montrée une seule fois au public : c’était en 1968, au Black Gate Theater à New York. Grâce à des documents d’archives, et à un rigoureux travail de documentation, l’installation Black Air de Otto Piene et d’Aldo Tambellini a pu être réactivée dans la salle principale du Casino de Luxembourg. L’œuvre est composée de plusieurs vidéos et films réalisées par Aldo Tambellini et d’une installation pneumatique et lumineuse réalisée par Otto Piene.

Parcourir l’exposition, une épreuve

Au premier étage se trouve le staging room, une zone de transition, qui permet aux visiteurs d’accéder aux divers espaces de l’exposition. Le mur principal est couvert de visuels de Black air, réalisées par Ibrahim R. Ineke, permettant un premier regard sur la thématique de l’exposition.

Pour accéder à la grande salle d’exposition du Casino, trois entrées sous forme de corridors noirs sont proposées. Les couloirs sont faiblement éclairés, créant une sensation de confinement et de mystère. En parcourant ces corridors, on se retrouve à nouveau plongé dans le noir. Toutefois, des éclairages intermittents émergent. Ces éclairages, émanant de différentes œuvres, offrent aux spectateurs des repères dans leur parcours d’exposition. 

Otto Piene, Pneumatic Garden of Eden, vue de l’exposition

L’installation vidéo de Tambellini, située au fond d’une salle sombre, comprend quatre télévisions cathodiques. L’une de ces télévisions diffuse Black Video 1 :  la séquence montre Elsa Tambellini réalisant une chorégraphie corporelle et improvisée en se déplaçant dans un espace sombre avec des lampes de poche. Les trois autres moniteurs diffusent des copies de Black Video 2 » qui documente les manipulations par Aldo Tambellini des signaux électriques de Black Video 1

Dans cet environnement sombre se trouve, au centre de l’espace, Pneumatique Garden of Eden – l’installation aux formes florales, composée de structures gonflables avec des ramifications, réalisée par Otto Piene. Les structures gonflables respirent en un mouvement organique, imitant le va-et-vient d’un poumon grâce à des cylindres d’air comprimé.

Plus loin dans l’exposition, on trouve les panneaux lumineux Semiconductor de Ruth Jarman et Joe Gerhardt : ces cartes cosmiques attirent l’attention des spectateurs par leurs trous lumineux. Dans la salle à côté, on trouve l’installation de Max Kuiper, z/w/a/r/t magazine nr. 29 – Black Air Issue. Le magazine est composé de plusieurs modules en bois qui contiennent des objets avec lesquels les spectateurs peuvent interagir en se déplaçant dans l’espace. 

À Niederbronn, l’usine Ernst subit aussi les difficultés de l’industrie automobile

À Niederbronn, l’usine Ernst subit aussi les difficultés de l’industrie automobile

Le directeur de l’usine Ernst à Niederbronn a convoqué neuf salariés en entretien préalable au licenciement. Une nouvelle illustration locale des difficultés de l’industrie automobile.

C’est un nouveau sous-traitant victime des difficultés de l’industrie automobile. À Niederbronn, l’entreprise Ernst a convoqué neuf salariés pour un entretien préalable au licenciement. Le directeur Jérôme Lamey confirme l’information tout en précisant que les licenciements n’ont pas encore été confirmés. Le responsable explique cette « décision est difficile à prendre, surtout à l’approche des fêtes de Noël » :

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À Strasbourg, des centaines de personnes attendent de l’aide face à leurs addictions

À Strasbourg, des centaines de personnes attendent de l’aide face à leurs addictions
Cannabis, alcool, cocaïne… De plus en plus de personnes demandent de l’aide face aux addictions, mais les moyens des associations de prévention et de soins sont insuffisants pour y répondre.

Les associations Ithaque et Alt demandent l’ouverture d’un nouveau centre à Strasbourg pour répondre à la demande de celles et ceux qui ont besoin d’aide face à leurs addictions.

« En 2024, nous avons dû cesser d’admettre des personnes en demande de soins, faute de moyens… » La directrice de l’association Alt, Mélinda Huber, a alerté encore une fois jeudi 28 novembre, dans la salle du conseil municipal strasbourgeois, remplie pour le trentième anniversaire de l’association Ithaque. Alt, Ithaque, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg… toutes les structures gestionnaires de centres de soins, d’accompagnement et de prévention des addictions (Csapa) voient la file d’attente de personnes demandant de l’aide s’allonger à Strasbourg. « Nos équipes sont à saturation, ce qui est vraiment dommageable pour les personnes qui font la démarche de nous demander de l’aide », a poursuivi Mélinda Huber.

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